Des propriétés appartenant à Sean Combs, mieux connu sous le nom de P. Diddy, ont été le théâtre de perquisitions menées par des agents fédéraux aux États-Unis.
Ces interventions, réalisées dans des demeures situées tant sur la côte est que sur la côte ouest du pays, interviennent dans le cadre d’une série de poursuites judiciaires pour viol et agressions sexuelle visant la star du hip hop.
Bien que les enquêteurs n’aient pas précisé les motifs exacts de ces perquisitions, elles surviennent à un moment où P. Diddy est confronté à plusieurs plaintes judiciaires. Les faits reprochés datent pour certains de plusieurs décennies.
En novembre dernier, Cassie, ex-compagne de Diddy et chanteuse de R&B, avait porté plainte contre lui pour viol et violences physiques. Un accord « à l’amiable » avait été annoncé peu après, sans que les détails ne soient rendus publics.
Depuis lors, deux autres femmes ont également porté plainte contre le rappeur. L’une d’entre elles, s’exprimant à visage découvert, l’a accusé de l’avoir « droguée et agressée sexuellement » en 1992. Une autre plainte au civil a été déposée à New York en décembre, accusant P. Diddy de viol en réunion sur une mineure de 17 ans en 2003.
Âgé de 54 ans et ayant bâti un empire financier grâce à sa maison de production, ainsi qu’à ses investissements dans la mode et les boissons alcoolisées, P. Diddy a fermement nié toutes les accusations portées contre lui.