- Deux sans-abris auraient remporté un jackpot de 500.000 € avec un jeu acheté frauduleusement.
- Le propriétaire de la carte bancaire dérobée réclame l’argent, entraînant un flou juridique.
- La Française des Jeux pourrait bloquer le paiement en attendant l’issue de la procédure.
Un vol qui change tout
À Toulouse, une affaire improbable secoue l’actualité. Deux personnes sans domicile fixe auraient remporté 500.000 € avec un jeu à gratter acheté dans un bureau de tabac. Problème : le ticket gagnant aurait été payé avec une carte bancaire volée.
Tout commence lorsqu’un homme, Jean-David, constate des paiements non autorisés sur son compte. Rapidement, il découvre que sa carte a été utilisée pour acheter des jeux à gratter d’une valeur de 50 €. D’après les informations recueillies, deux individus correspondant au profil de sans-abris auraient effectué cet achat et décroché le gros lot.
Un paiement suspendu ?
Si la somme remportée fait rêver, sa récupération pourrait s’avérer bien plus compliquée. La Française des Jeux (FDJ) a précisé qu’aucune demande de paiement pour un tel gain n’avait encore été effectuée à Toulouse. Toutefois, si une plainte est déposée et qu’une enquête judiciaire est ouverte, le versement des 500.000 € pourrait être suspendu.
Dans ce type d’affaire, la provenance des fonds utilisés pour l’achat joue un rôle déterminant. Si le ticket a bien été payé avec une carte volée, l’argent pourrait être saisi et la FDJ contrainte d’annuler le gain.
Un dilemme juridique
L’affaire pose une question essentielle : à qui revient réellement l’argent ? La loi est claire sur un point : un achat effectué frauduleusement peut être annulé, ce qui signifie que le gain pourrait être considéré comme illégitime.
Jean-David a été informé par les autorités que la somme serait très probablement saisie, ce qui laisse peu d’espoir aux gagnants présumés de toucher leur argent. Cependant, aucun jugement n’a encore été rendu, et la situation reste en suspens.
Un arrangement inattendu
Fait surprenant, la victime du vol envisage une alternative étonnante. Plutôt que de réclamer l’intégralité du gain, Jean-David propose de le partager avec les deux hommes, estimant que, sans eux, il n’aurait jamais eu ce ticket gagnant. Cette démarche pourrait-elle aboutir à un accord entre les parties ?
En attendant, l’enquête suit son cours et la FDJ reste prudente quant au sort du jackpot. Cette affaire inédite pourrait bien établir un précédent sur la gestion des gains obtenus de manière frauduleuse.