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La semaine dernière, le monde du divertissement a été secoué par un scandale impliquant Taylor Swift et des deepfakes pornographiques sur X.com. Ces contenus générés par intelligence artificielle (IA), imitant de manière réaliste l’apparence de la chanteuse, ont inondé le réseau social. La gravité de la situation a contraint X.com, propriété d’Elon Musk, à prendre des mesures d’urgence pour contenir la diffusion de ces images.

Face à l’ampleur du phénomène, X.com a opté pour une solution radicale : bloquer toute recherche liée à Taylor Swift. Lorsqu’un utilisateur tente de rechercher des informations sur la pop star, il est désormais confronté à un message d’erreur. Joe Benarroch, responsable des opérations commerciales chez X.com, a expliqué que cette décision est une mesure temporaire prise par prudence, soulignant l’engagement de la plateforme envers la sécurité des utilisateurs.

Le scandale a rapidement capté l’attention des médias et des politiques, atteignant même la Maison-Blanche. La porte-parole Karine Jean-Pierre a exprimé son inquiétude lors d’une conférence de presse, qualifiant la situation d’« alarmante ». Selon le New York Times, une image partagée par un compte sur X.com a été vue plus de 47 millions de fois avant que le compte ne soit suspendu, illustrant l’ampleur du phénomène.


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Cet incident met en lumière les défis posés par la technologie des deepfakes et la responsabilité des plateformes numériques et des moteurs de recherche tels que Google et Bing. Alors que la création de contenus pornographiques génératifs devient de plus en plus accessible, les géants du numérique peinent à trouver des solutions efficaces pour réguler ces contenus, soulevant des questions cruciales sur la sécurité et la régulation en ligne.

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