Les inégalités salariales demeurent un enjeu majeur en France. Selon « Les Glorieuses », les femmes commenceront à « travailler gratuitement » dès 16h48 ce vendredi en raison de l’écart de salaire brut en Équivalent Temps Plein (EQTP) avec leurs collègues masculins.
Chaque année, « Les Glorieuses », une newsletter féministe, calcule cette date symbolique pour illustrer l’impact des inégalités salariales. D’après l’Insee, les femmes gagnent en moyenne 14,9 % de moins que les hommes dans le secteur privé. Ce décompte fait écho à l’adage « tout travail mérite salaire », un principe qui semble s’estomper au vu des écarts persistants entre hommes et femmes.
LE CONSTAT DES INÉGALITÉS
L’écart salarial n’a diminué que de 0,5 % par rapport à 2021, où il s’élevait à 15,4 %. Malgré cette réduction, « Les Glorieuses » estiment qu’il est possible d’accélérer cette évolution en s’inspirant des pays pionniers en matière d’égalité salariale, comme la Suède, l’Islande, ou encore l’Espagne.
LES SOLUTIONS PROPOSÉES
Le rapport des « Glorieuses » met en avant des initiatives internationales pour combler l’écart salarial. La Suède et l’Islande sont des exemples cités pour leur approche innovante du congé parental équivalent pour les deux parents et leur obligation pour les entreprises de prouver leur conformité en matière de parité salariale. En Espagne, le travail flexible est privilégié, tandis qu’en Nouvelle-Zélande, les métiers à forte prédominance féminine, comme la santé et l’éducation, bénéficient d’augmentations salariales pour revaloriser ces secteurs.
TRANSPARENCE SALARIALE : UN ENJEU ESSENTIEL
La transparence est présentée comme un levier indispensable pour une politique efficace d’égalité salariale. Le rapport plaide pour une région test, telle que la Californie aux États-Unis, où l’impact des politiques publiques serait mesuré sur le court et moyen terme.
LUTTER CONTRE LES DISCRIMINATIONS : UN CHEMIN ENCORE LONG
Malgré des progrès, les inégalités salariales restent une réalité en France. En sensibilisant le public et en encourageant des réformes inspirées de modèles étrangers, les initiatives comme celles des « Glorieuses » montrent qu’une égalité salariale durable est possible, mais nécessite des engagements forts et des actions concrètes.