L’humoriste Pierre Palmade a été condamné mercredi à 5 ans de prison, dont 2 ans ferme, pour l’accident de la route qu’il a provoqué sous l’emprise de drogues en février 2023. Le tribunal correctionnel de Melun a rendu son verdict dans cette affaire qui a bouleversé la vie de plusieurs personnes.
Une peine conforme aux réquisitions du parquet
Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public en prononçant une peine de 5 ans d’emprisonnement, dont 2 ans ferme. L’humoriste de 56 ans a été reconnu coupable de blessures involontaires aggravées par la prise de stupéfiants, étant en récidive légale après une précédente condamnation en 2019 pour usage de drogues.
Les modalités d’exécution de la peine
Le président du tribunal a précisé à Pierre Palmade les prochaines étapes : « Vous serez très prochainement convoqué par le procureur de Bordeaux (où il réside désormais, ndlr) qui déterminera la date et l’établissement pénitentiaire dans lequel vous exécuterez deux ans de détention ». Cette déclaration indique que l’humoriste devra purger sa peine de prison ferme dans un avenir proche.
Les conséquences de l’accident
Le 10 février 2023, la voiture conduite par Pierre Palmade sous l’influence de cocaïne a percuté un autre véhicule sur une route de Seine-et-Marne. L’accident a grièvement blessé trois personnes :
- Le conducteur, Yuksel Yakut
- Son fils de 6 ans
- Sa belle-sœur enceinte de 6 mois, qui a perdu son bébé suite à la collision
Les victimes ont témoigné des séquelles physiques et psychologiques persistantes lors de l’audience. Yuksel Yakut a notamment déclaré : « Je n’arrive pas à porter mon enfant. Je ne peux plus passer de temps dehors avec mes enfants. C’est très difficile pour moi ».
Les regrets exprimés par Pierre Palmade
Face aux victimes, Pierre Palmade a exprimé ses remords : « Je voudrais leur demander pardon. Je leur demanderai pardon toute ma vie. » Il a admis être « dangereux sous drogues » tout en affirmant être habituellement « prudent en voiture ». L’humoriste a également évoqué la perte du bébé : « J’aurai toujours ce bébé sur la conscience. Parce que pour moi, c’est un bébé. »
Cette condamnation marque un tournant dans la vie de Pierre Palmade. Il dispose de 10 jours pour faire appel de ce jugement.