Le FC Barcelone est secoué par une affaire de corruption qui a conduit à son inculpation, ainsi que celle de certains de ses anciens dirigeants, pour des faits de « corruption », « abus de confiance » et « faux en écritures de commerce ». L’affaire des versements d’argent suspects du club catalan à l’ex-haut responsable de l’arbitrage espagnol, José Maria Enriquez Negreira, est au cœur de cette affaire. Selon le parquet de Barcelone, le club aurait versé plus de 7,3 millions d’euros à M. Negreira en échange de faveurs arbitrales en sa faveur.
Le FC Barcelone nie toutes les accusations portées contre lui. Le club catalan affirme que les sommes versées à l’entreprise de M. Negreira, Dasnil 95, ont servi à conseiller le club sur des questions arbitrales. Cependant, la justice espagnole estime que ces sommes ont pu servir à corrompre des directeurs de jeu. Cette affaire a jeté le doute sur le corps arbitral espagnol, qui a publié un manifeste demandant que les actions présumées d’une personne ne viennent pas « ternir l’image » et « l’honneur » de la profession.
Les dirigeants du FC Barcelone mis en cause risquent des peines de six mois à quatre ans de prison. Les sanctions à l’encontre du club pourraient aller de « la suspension de l’activité » jusqu’à « sa dissolution pure et simple en tant qu’entreprise ». Sur le plan sportif, le club ne risque rien en Espagne, les faits étant prescrits depuis plus de cinq ans. Toutefois, on ignore encore la position de l’UEFA et de la FIFA.