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L’association International Restitutions a sollicité la plus haute juridiction administrative de France pour contester la propriété française sur la Joconde, le célèbre portrait de Mona Lisa par Léonard de Vinci. Cette action vise spécifiquement à “déclarer inexistante” la décision prise par le roi François 1er, qui avait acquis l’œuvre au début du 16e siècle.

Selon les termes de la demande, l’association, qui prétend représenter les descendants des héritiers de Léonard de Vinci, espère voir annuler tous les actes relatifs à cette appropriation. Cependant, l’association se présente sans avocat et son siège ainsi que ses dirigeants demeurent non divulgués.

Les tentatives précédentes d’International Restitutions pour des restitutions similaires n’ont pas été couronnées de succès. En effet, en novembre 2022, une demande concernant des objets du musée chinois du château de Fontainebleau avait été rejetée. Le Conseil d’État avait statué que l’association n’avait pas la qualité juridique nécessaire pour engager de telles actions, établissant ainsi un précédent qui pourrait influencer la décision concernant la Joconde.


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Bien que la requête en cours au Conseil d’État soit peu susceptible de réussir, elle soulève des questions intéressantes sur la propriété et la restitution des biens culturels. Le verdict attendu pourrait confirmer les principes juridiques établis ou ouvrir un débat plus large sur les droits de possession d’œuvres d’art historiques.

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