L’académicien et artiste Jean-Loup Dabadie est mort à l’âge de 81 ans

La rédaction Publié par La rédaction
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Il était scénariste, parolier, homme de lettres, journaliste, l’académicien, depuis 2009, Jean-Loup Dabadie est mort à l’âge de 81 ans.

Biographie Wikipédia : En 1967, il écrit, sur une musique de Jacques Datin qu’il considère comme son parrain, Le petit garçon pour Serge Reggiani. L’interprète enregistrera pendant sa carrière plusieurs titres signés Dabadie : Et puis (1968), De quelles Amériques (1970), L’Italien (1971), Hôtel des voyageurs (1972), Les mensonges d’un père à son fils (1972), Le vieux couple (1972).

Il compose deux chansons pour Michel Polnareff en 1969 : Tous les bateaux, tous les oiseaux et Ring a ding. Cette collaboration se poursuit tout au long de la décennie : Dans la maison vide (1970), Holidays (1972), On ira tous au paradis (1972), Lettre à France (1977), Jour après jourNos mots d’amour.

Mireille Mathieu chante également Jean-Loup Dabadie, avec plus ou moins de succès : C’est la vie mais je t’aime (1970), Pour toi (1970), L’homme qui sera mon homme (1971) et C’était dimanche (1972).

Il compose pour Claude François : Je danse (1971) et Nina nana (1972). Parmi les autres interprètes de chansons composées par Jean-Loup Dabadie à cette époque, on citera : Marcel Amont (Dagobert, 1970, L’école), Barbara (Marie-Chenevance, 1971), Dalida (Le clan des Siciliens, 1970), Juliette Gréco (Ta jalousie, 1974), Marie Laforêt (La ballade de Clérambard).

En 1974, il écrit un texte non chanté pour Jean Gabin, Maintenant je sais, mis en musique par Philip Green.

Au milieu des années 1970, Jacques Dutronc, qui diversifie ses auteurs, collabore avec Jean-Loup Dabadie : J’comprends pas (1975) et Mais surtout sentimentale (1975). Petula Clark interprète Dans la ville, en 1973. Pour Nicole Croisille, il écrit La femme et l’enfant en 1977, puis David, et Au revoir et merci.

A la même époque, Julien Clerc amorce un virage et a besoin de nouveaux paroliers. En 1976, Jean-Loup lui écrit la chanson Le cœur trop grand pour moi et, en 1978, Ma préférence, qui deviendra un classique du répertoire de l’interprète. La collaboration entre Julien Clerc et Jean-Loup Dabadie donnera notamment naissance au fil des années à : L’assassin assassiné (1980), Femmes, je vous aime (1982), Je suis mal et Elle danse ailleurs (1997), entre autres.

Au début des années 1980, Robert Charlebois, qui amorce lui aussi un virage dans sa carrière, se tourne vers Dabadie : Nuage no 9 (1979), Meurs pas (1982), Les chiffres parlent (1982). Pendant cette période, l’auteur signe également les dernières chansons d’Yves Montand (L’addition, 1980, Valentin). Johnny Hallyday ajoute des chansons de Jean-Loup Dabadie à son répertoire, dont J’ai épousé une ombre (1983).

Il compose L’homme au bras fermés pour Alice Dona (1980). Puis pour Sacha Distel (Donne-moi la main encore, 1982), Patrick Juvet (Rêves immoraux, Le saturnien, 1982) et Nicoletta (Un homme, 1981).

Pour Michel Sardou, il compose : Chanteur de jazz (1985), L’acteur (1987), Tous les bateaux s’envolent (1987), Féminin comme, Salut, Road book…

Il écrit pour les enfants (Petit bateau, 1997 par Sylvie Vartan). Richard Cocciante, qui avait déjà interprété Jean-Loup Dabadie, enregistre Être aimé, en 1993. La même année, l’auteur écrit Tout le temps, tout le temps pour Elsa.

D’autres interprètes ont jalonné sa carrière de parolier, dont Didier Barbelivien, Liane Foly (avec La Chanson d’Hélène que chantent Romy Schneider et Michel Piccoli dans le film Les Choses de la vie et Henri Salvador.

Pendant sa carrière, il a été récompensé à plusieurs reprises : le grand prix Vincent-Scotto en 1972, le grand prix de la Sacem en 1984 et le Grand prix de la chanson française en 2000. Deux de ses films ont reçu le prix Louis-Delluc (La Gifle et Les Choses de la vie).

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