Le Comité international olympique (CIO) a signé le contrat officialisant les Alpes françaises comme hôtes des Jeux olympiques d’hiver 2030. Ce moment clé, marqué par des engagements budgétaires significatifs de l’État, ouvre la voie à une préparation concrète pour cet événement mondial.
Après des mois d’attente depuis l’attribution des Jeux en juillet dernier, la signature du contrat hôte représente une avancée majeure. Cet accord, scellé à Lausanne, résulte notamment de l’engagement financier de l’État, qui a promis 362 millions d’euros pour le budget du Comité d’organisation, ainsi que des garanties additionnelles pour couvrir d’éventuels imprévus. Cette démarche a permis de lever les dernières réserves du CIO, qui exigeait des garanties solides avant de formaliser cet engagement.
En plus de ce soutien gouvernemental, les présidents des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont apporté leur appui, renforçant ainsi la légitimité et la faisabilité du projet. Ces garanties financières, accompagnées d’un cadre légal désormais en place, permettent aux Alpes françaises de se concentrer sur des étapes clés, comme la sélection des sites de compétition et des disciplines à intégrer. Bien que certains défis persistent, notamment la nomination imminente d’un directeur général pour le Comité d’organisation, les bases semblent solides pour avancer efficacement vers 2030.
Une signature symbolique pour un avenir ambitieux
La cérémonie à Lausanne, présidée par Thomas Bach et Ser Miang Ng, souligne le caractère symbolique de cet accord. Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux, a salué cette étape en précisant que la coopération entre les parties était déjà active avant la signature officielle. Ce succès marque le début d’une phase cruciale pour les Alpes françaises, qui doivent maintenant transformer cet engagement en une organisation réussie, avec des échéances serrées pour garantir un déroulement impeccable des Jeux olympiques d’hiver.