L’actrice américaine a publié dimanche une série de photos sur son compte Instagram, révélant involontairement ses coordonnées personnelles sur la plaque d’identification de son chien. L’incident survient alors qu’elle fait l’objet de harcèlement depuis plus de deux ans.
Les 3 informations clés à retenir :
• Jennifer Aniston a accidentellement dévoilé son numéro de téléphone via une photo de son chien Lord Chesterfield publiée sur Instagram dimanche
• Ses 44,5 millions d’abonnés ont rapidement signalé l’erreur, l’amenant à supprimer la photo du carrousel
• L’incident intervient dans un contexte de harcèlement par Jimmy Wayne Carwyle, déclaré mentalement inapte à être jugé le 22 mai
Une erreur rapidement signalée par ses abonnés
Jennifer Aniston s’est retrouvée dans une situation délicate ce week-end après avoir partagé plusieurs clichés personnels sur son compte Instagram. Parmi les photos publiées dimanche, l’une d’entre elles montrait son chien Lord Chesterfield avec sa plaque d’identification clairement visible, révélant ainsi le numéro de téléphone personnel de l’actrice.
La publication contenait également des images avec Courteney Cox, sa partenaire de Friends, ainsi qu’une photo de Selena Gomez présentant sa bague de fiançailles. Cette dernière image faisait référence à la collaboration entre Lolavie, la marque de soins capillaires de Jennifer Aniston, et Rare Beauty, la ligne cosmétique de la chanteuse.
Les réactions des internautes ne se sont pas fait attendre. « Jennifer – attention, un numéro de téléphone est très clairement visible sur la jolie photo du chiot blanc ! », a écrit un abonné préoccupé. D’autres ont conseillé de « peut-être flouter l’avant-dernière photo avec la plaque d’identité du chien et un numéro de téléphone visible ».
Face à ces alertes de ses 44,5 millions d’abonnés, l’actrice a rapidement retiré la photo problématique du carrousel, limitant ainsi les dégâts potentiels.
Un contexte de harcèlement préoccupant
Cette révélation involontaire intervient dans un contexte particulièrement sensible pour Jennifer Aniston. L’actrice fait en effet l’objet de harcèlement de la part de Jimmy Wayne Carwyle, un homme de 48 ans accusé de multiples infractions.
Le suspect a été arrêté après avoir percuté le portail de la résidence de l’actrice dans le quartier huppé de Bel-Air, à Los Angeles. L’incident a causé d’importants dommages matériels avant l’intervention de la sécurité privée et l’arrivée des forces de l’ordre.
Des années de harcèlement documentées
Selon les éléments du dossier rapportés par TMZ, Jimmy Wayne Carwyle aurait envoyé de manière répétée des « messages indésirables sur les réseaux sociaux, des messages vocaux et des courriers électroniques » à la comédienne entre le 1er mars 2023 et le 5 mai 2025.
Le suspect, qui encourt jusqu’à trois ans de prison s’il est reconnu coupable, a été déclaré mentalement inapte à être jugé lors d’une audience du jeudi 22 mai. Après avoir contesté les conclusions du psychiatre désigné par le tribunal, un juge a ordonné qu’un nouvel examen psychologique soit effectué.
Mesures de protection renforcées
En attendant cette nouvelle évaluation, Jimmy Wayne Carwyle reste en détention. Une ordonnance restrictive l’oblige à maintenir une distance d’au moins 100 mètres avec Jennifer Aniston et lui interdit tout contact avec l’actrice.
La prochaine audience est programmée pour le jeudi 29 mai, date à laquelle le tribunal déterminera les suites judiciaires à donner à cette affaire. Cette situation illustre les défis sécuritaires auxquels font face les célébrités à l’ère des réseaux sociaux, où une simple erreur peut avoir des conséquences importantes.
L’incident rappelle également l’importance de la vigilance dans la gestion des contenus publiés sur les plateformes numériques, particulièrement pour les personnalités publiques exposées à des risques de harcèlement ou d’intrusion dans leur vie privée.
Pour plus d’informations sur la sécurité numérique, consultez les recommandations de la CNIL ou les conseils de prévention du ministère de l’Intérieur.