Après plusieurs mois de travaux, le ministère de l’Économie, Bruno Le Marie, a formulé ses propositions. Celles-ci incluent la création d’un statut légal, publicités interdites et la responsabilité des plateformes.
Cela fait suite aux nombreuses publications de lanceuses et lanceurs d’alerte dont Booba depuis plusieurs années. Des députés ont, depuis, pris tout cela au sérieux pour remonter jusqu’au plus haut de l’état.
Voici les propositions :
- Les règles qui s’appliquent aux communications commerciales sur internet, à la télévision, à la radio ou dans la rue devront être les mêmes pour les influenceurs. Les influenceurs auront également l’interdiction de promouvoir la chirurgie esthétique.
- Il sera obligatoire d’indiquer sur leur contenu si celui-ci a fait l’objet d’une retouche visuelle visant à affiner ou épaissir la silhouette.
- La DGCCRF sera dotée d’une brigade de l’influence commerciale de 15 personnes. Cette brigade sera chargée de répondre aux signalements des internautes et d’apporter des sanctions adaptées en cas de manquement.
- SignalConso ouvrira très prochainement une application mobile pour faciliter les signalements liés aux arnaques commerciales afin de favoriser son utilisation notamment auprès des jeunes publics.
- Les plateformes numériques devront créer des dispositifs clairs et lisibles pour afficher le caractère commercial d’une publication et établir des canaux de signalement. Elles engagent ainsi leur responsabilité en cas d’inaction.
- Le fait de ne pas signaler le caractère publicitaire d’une vidéo ou d’une photo sera considéré comme une pratique commerciale.