Le jeudi 1e mai prochain, les boulangeries françaises seront fermées. Cette obligation découle d’une disposition légale qui stipule que le 1er Mai est chômé pour tous les salariés, même s’il existe des exceptions pour certains métiers critiques comme la santé.
Fermeture obligatoire dans la plupart des cas
Au cœur de ce débat, se trouve l’obligation qui pèse sur la grande majorité des boulangeries françaises d’interrompre leurs activités le 1e mai. Cette règle est inscrite dans l’article L3133-4 du Code du travail et peut être sanctionnée par des amendes allant jusqu’à 750 euros pour chaque employé concerné, si elle n’est pas respectée.
Ce principe soulève des questionnements chez certains artisans qui estiment que leurs établissements devraient pouvoir ouvrir en cas de livraison vers des institutions essentielles comme les hôpitaux ou les établissements pour personnes âgées.
Négociations en cours avec le gouvernement
Cette situation a conduit à des discussions entre la profession et le ministère du Travail. Catherine Vautrin, par exemple, s’est engagée à soutenir les projets parlementaires visant à réviser cette loi afin d’accorder plus de flexibilité aux boulangeries souhaitant ouvrir le 1e mai.
De son côté, David Lisnard a également appelé au recréation d’une certaine liberté pour les artisans, affirmant que la profession boulagère mérite une plus grande flexibilité dans l’application de ce jour férié.