Sept personnes ont été interpellées en France cette semaine dans le cadre de l’enquête sur le cyberharcèlement visant Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Cette opération marque la première vague d’arrestations, et d’autres sont prévues, selon une source proche du dossier. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour identifier tous les auteurs impliqués.
Thomas Jolly a été la cible de messages haineux et de menaces sur les réseaux sociaux, critiques portant notamment sur son orientation sexuelle et ses origines supposées. Ces attaques ont suscité une enquête menée par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne, confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine. Le président Emmanuel Macron a exprimé son soutien à Jolly, condamnant fermement ces actes.
La cérémonie d’ouverture des JO, saluée pour sa créativité, a néanmoins provoqué des réactions controversées, en particulier un tableau mettant en scène des drag-queens. Cette controverse a alimenté des critiques dans certains milieux conservateurs et d’extrême droite, tant en France qu’à l’étranger. En réponse, le comité d’organisation des JO a réaffirmé son soutien à Thomas Jolly et aux artistes impliqués.