Chance, le fils d’Adriana Smith maintenue artificiellement en vie pendant 4 mois, est né le 13 juin en Géorgie. Cette naissance relance le débat sur les lois anti-avortement américaines après l’annulation de Roe v. Wade.
Adriana Smith, infirmière de 30 ans, a été déclarée en mort cérébrale en février après des caillots sanguins au cerveau. Enceinte de 9 semaines, elle a été maintenue sous assistance respiratoire jusqu’à l’accouchement.
Le bébé Chance, né par césarienne d’urgence, pèse seulement 822 grammes et se trouve en soins intensifs néonatals. Les médecins redoutent de graves séquelles : cécité possible, troubles moteurs et neurologiques.
Loi géorgienne controversée en cause
La loi « Heartbeat » de Géorgie interdit l’avortement dès détection d’activité cardiaque fœtale, vers 6 semaines. L’hôpital a invoqué cette réglementation pour maintenir Adriana en vie contre la volonté familiale.
« Nous aurions dû avoir le choix », déplore April Newkirk, mère d’Adriana. La famille n’a pas été consultée sur cette décision médicale exceptionnelle prise par l’établissement hospitalier.
Le procureur général de Géorgie a pourtant précisé que rien n’oblige légalement à maintenir une patiente en mort cérébrale sous assistance respiratoire.
Débat national sur les droits reproductifs
Cette affaire survient trois ans après l’annulation de Roe v. Wade par la Cour suprême. Plus de 20 États américains ont depuis interdit ou strictement limité l’accès à l’avortement.
Adriana a été débranchée le 17 juin, quelques jours après la naissance. Son cas illustre les « dérives des lois anti-avortement » selon les défenseurs des droits des femmes.
Depuis 1982, seulement une trentaine de grossesses sous mort cérébrale ont été documentées mondialement, rendant ce cas médical et juridique particulièrement exceptionnel.
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