VTC : 9 euros serait le tarif minimum d’une course en 2023
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VTC : 9 euros serait le tarif minimum d’une course en 2023

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VTC : 9 euros serait le tarif minimum d’une course en 2023
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Selon Le Parisien, les plateformes de VTC et les syndicats de chauffeurs ont convenu d’un « tarif minimum » de 7,65 euros nets pour une course pour les indépendants. Cette somme doit être ajoutée à la commission de chaque plateforme pour connaître le prix payé par le client.

En fin de compte, le particulier devra débourser au moins 9 euros pour se déplacer en VTC. Cela ne concerne que les courses de moins de 2 km, qui représentent une infime partie du marché. Tous les acteurs seront obligés de se mettre au niveau, alors que le prix minimum actuel varie entre 6 et 10 euros bruts. Par exemple, chez Uber, le tarif minimum d’une course est de 7,20 euros. À titre de comparaison, le tarif minimum d’une course en taxi est de 7,30 euros.

Accord sur un nouveau tarif minimum pour les VTC attendu en janvier

Selon plusieurs participants, un accord sur un nouveau tarif minimum pour les VTC devrait être signé « mi-janvier », dans le cadre du dialogue social entamé entre les plateformes de VTC et les syndicats de chauffeurs en octobre dernier, sous l’égide de l’Autorité des relations sociales des plates-formes d’emploi (ARPE). Les discussions sont en bonne voie et productives, selon Uber.

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Selon une autre plateforme, « nous pensons que 7,65 euros nets, c’est une bonne rémunération pour les chauffeurs, qui nous permet de rester compétitifs par rapport au taxi ». Le PDG de Heetch, Teddy Pellerin, a souligné que « pour nous, cela ne changera pas grand-chose, notre tarif minimum est déjà supérieur, à 8,50 euros net », soit 10 euros tout compris.

Les chauffeurs de VTC insatisfaits du futur tarif minimum prévu pour janvier »

Cependant, ce tarif minimum est encore loin des attentes des chauffeurs de VTC. Initialement, les indépendants espéraient pousser le tarif minimum d’une course à 10 euros pour eux, sans compter les commissions des plateformes. Cependant, ce niveau était « impensable » pour les plateformes.

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Arnaud Desmettre, secrétaire général de l’Association des VTC de France (AVF), premier syndicat représentatif, a déclaré que « pour l’instant, nous nous contenterons de ces 7,65 euros, mais nous ne lâcherons rien. Nous reviendrons à la charge, dans les mois qui viennent, pour poursuivre le dialogue et augmenter petit à petit notre rémunération ».

LE DROIT DE REPONSE DE L’ACIL, SUITE À L’ARTICLE DU PARISIEN

Suite à l’article du Parisien, l’ACIL (Association des Chauffeurs Indépendants Lyonnais) nous a fait parvenir son droit de réponse que nous vous diffusons ci-dessous.

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« Alors que l’ACIL (Association des Chauffeurs Indépendants Lyonnais), participe, en tant qu’organisation représentative des Artisans VTC au sein de l’ARPE, nous avons été étonnés de voir un article sortir au sujet des négociations autour des revenus des chauffeurs, alors que les parties prenantes autour de la table, s’étaient engagées à ne pas communiquer dans la presse des échanges qui pouvaient avoir lieu.

Nous sortons de notre réserve compte tenu de la communication des plateformes Uber, Heetch et de l’organisation AVF dans un article du 29 décembre 2022 paru dans Le Parisien (https://www.leparisien.fr/economie/vtc-le-tarif-minimum-dune-course-passera-a-9-euros-en-2023-29-12-2022-IM6E7NKQHRHEPPUM4KQTZG3SGQ.php#xtor=AD-1481423553).
L’ACIL, ainsi que d’autres organisations, n’envisagent pas de signer un accord sur le tarif minimum net perçu par les chauffeurs.

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En effet, afin d’améliorer l’indépendance des Artisans VTC, ainsi que leur rentabilité, nous avons demandé aux organisations de plateformes de s’engager à ne pas baisser le tarif horokilométrique qu’elles fixent de manière unilatérale pour près de 55 000 entrepreneurs et de ne pas augmenter leurs commissions (Un artisan VTC exerçant à temps plein avec les plateformes laisse environ 15 000€/an de commissions aux plateformes, qui facturent depuis l’étranger pour des raisons d’optimisation fiscale). Les plateformes ont refusés tout accord en ce sens.
Nous considérons qu’un accord sain doit porter sur un seuil horokilométrique plancher, un plafonnement des frais de services et la mise en place d’un contrôle tarifaire par le chauffeur directement, afin de mettre fin aux fixations de prix unilatérales des plateformes VTC.
En ce qui concerne la mise en place d’un accord sur le tarif minimum : Nous rappelons que le tarif minimum net chauffeur est de 10€ pour Bolt, 8,50€ pour Heetch et 7,20€ pour Freenow. Nous ne voyons donc pas l’intérêt de signer un accord autour d’un tarif minimum net à 7,65, ni même en quoi cela améliorera les conditions d’exercice de l’activité de VTC par le biais des plateformes. 

Nous appelons tous et toutes à vous abstenir de communiquer par voie de presse des discussions que l’on pourrait avoir en négociation, compte tenu de l’importance de celles-ci, qui concernent 55 000 entreprises de VTC. Nous regrettons les sorties dans la presse avant l’homologation et la publication d’accords. Cela fait mauvais effet et pourrait donner le sentiment d’un dialogue biaisé depuis le début des négociations collectives, alors que nous faisons notre maximum pour faire bouger les lignes autour de la table, dans l’intérêt des chauffeurs. Pour l’ACIL et ses adhérents.« 

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Stéphane Larue
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