Dès le 3 mars, une nouvelle réglementation entrera en vigueur sur le périphérique parisien avec l’instauration d’une voie réservée au covoiturage. Ce dispositif, inspiré des aménagements des Jeux Olympiques de 2024, vise à fluidifier la circulation et réduire la pollution selon Le Parisien.
Un périmètre bien défini
La voie de gauche du périphérique sera réservée aux véhicules respectant certains critères. Ce dispositif s’appliquera sur le tronçon reliant la porte de Sèvres à la porte de Bercy, en passant par le nord de Paris.
L’accès à cette voie sera restreint pendant les heures de pointe :
- Le matin, de 7h à 10h30
- Le soir, de 16h à 20h
Qui pourra emprunter cette voie ?
Seuls certains types de véhicules seront autorisés à circuler sur cette voie spéciale :
- Véhicules légers (moins de 3,5 tonnes) avec au moins deux personnes à bord
- Taxis et VTC (uniquement avec un passager)
- Transports en commun
- Véhicules de secours et de sécurité
Des radars intelligents seront déployés pour assurer le respect de cette nouvelle réglementation. Une phase de sensibilisation est prévue jusqu’au 1er mai, après quoi les contrevenants encourront une amende de 135 euros.
Quels sont les objectifs de cette mesure ?
La mise en place de cette voie réservée s’inscrit dans une stratégie globale de transformation de la mobilité urbaine. Les autorités espèrent ainsi :
✅ Réduire la pollution liée au trafic routier
✅ Diminuer les nuisances sonores pour les 500 000 riverains du périphérique
✅ Améliorer la fluidité de la circulation
Cependant, cette initiative suscite des réactions partagées. Certains élus, comme Aurélien Véron du groupe Changer Paris, redoutent une complexification de la conduite et un stress accru pour les automobilistes.
Une extension à d’autres axes
Cette mesure ne concernera pas uniquement le périphérique. Des voies réservées seront également mises en place sur certaines portions des autoroutes A1, A12 et A13, avec des horaires adaptés en fonction du sens de circulation.
Enfin, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation de la mobilité parisienne, marquée par la réduction de la vitesse à 50 km/h sur l’ensemble du périphérique depuis octobre 2024.
