Au lendemain de l’élimination déchirante de Léane ce vendredi 21 novembre, Jeanne se retrouve au cœur d’une violente polémique numérique. Filmée en pleurs dans le bus du retour, la candidate subit une vague de moqueries, alors que ses soutiens invoquent une crise d’angoisse liée à son combat connu contre l’anxiété.
Le rideau est tombé sur le studio 217, mais le véritable drame s’est joué loin des projecteurs.
Alors que le bus ramenait les élèves vers le château de Dammarie-les-Lys dans une atmosphère funèbre, Jeanne s’est effondrée. Les caméras du live ont capturé la jeune artiste en proie à des sanglots incontrôlables, recroquevillée sur son siège, une scène d’une intensité rare qui a immédiatement fracturé l’opinion publique.
Ce craquage nerveux survient au terme d’un prime d’une tension insoutenable. Si Victor a été sauvé par le public, le destin de Léane s’est joué lors du vote fatal des élèves. Jeanne, placée devant un dilemme cornélien, a apporté sa voix décisive à Théo P., scellant involontairement le départ de son amie Léane et déclenchant, selon toute vraisemblance, un immense sentiment de culpabilité.
La toile impitoyable face aux larmes
Sur X (anciennement Twitter), la compassion n’a pas duré une seconde.
L’incompréhension a rapidement laissé place à une viralité toxique. Des centaines d’internautes ont accusé la candidate de surjouer sa peine pour attirer l’attention, qualifiant sa détresse de « cinéma » ou de « performance digne d’un Oscar ».
Les commentaires sont d’une brutalité sans filtre : « Jeanne est le divertissement de la saison… Après les chansons, le malaise vagal », ou encore « Merci pour le spectacle », peut-on lire en boucle. Pour une partie du public, ces larmes sont perçues comme une stratégie de victimisation, ignorant totalement le passif médical de la candidate.
« Respire fort » : quand la réalité rattrape l’art
Pourtant, la clé de cette réaction réside probablement dans sa discographie.
Les fans de la première heure ont immédiatement fait rempart, rappelant que Jeanne n’a jamais caché sa fragilité mentale. Son titre « Respire fort », écrit avant l’aventure et devenu un hymne viral avec plus d’un million de streams, décrit précisément ces épisodes de panique où le corps lâche.
L’ironie est cruelle : le public qui streame massivement son titre sur l’anxiété se retrouve aujourd’hui à moquer les symptômes réels de cette même pathologie. « Vous streamez ‘Respire fort’ pour votre poire mais vous tombez sur Jeanne qui a sûrement fait une crise d’angoisse », s’insurge un internaute, soulignant l’hypocrisie ambiante.
Une pression psychologique extrême
Ce n’est pas la première fois que la santé mentale des académiciens est mise à l’épreuve.
Entre l’isolement, la fatigue accumulée et la violence des votes en direct, le cocktail est explosif pour des artistes hypersensibles. La réaction de Jeanne, loin d’être un caprice, pourrait être le symptôme d’une saturation émotionnelle que la production surveille désormais de très près.
Alors que Théo L. menaçait lui aussi de ne pas monter dans le bus par solidarité pour Léane, cet incident rappelle que derrière le show pailleté, les candidats de la promotion 2025 encaissent une pression bien réelle, parfois trop lourde pour leurs épaules.
