Se sentant humiliée, une imitatrice porte plainte contre Laurent Ruquier
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Se sentant humiliée, une imitatrice porte plainte contre Laurent Ruquier et Christophe Devachanne pour « violences psychologiques »

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Se sentant humiliée, une imitatrice porte plainte contre Laurent Ruquier et Christophe Devachanne pour "violences psychologiques"

Ce sont des mots dans Les Grosses têtes qui ne passent pas et c’est la justice qui devrait être saisie comme le rapporte Le Parisien. Ludivine Salandro est une imitatrice visuelle et vocale et elle n’a pas du tout apprécié ce qui a été dit dans l’émission de Laurent Ruquier.

En effet ce dernier avait vu l’affiche d’un des spectacles de Ludivine Salando qui interprète l’animatrice de télévision Cristina Cordula et aurait sorti à l’antenne en 2017 : « C’est un travesti, c’est grotesque… Si ça se trouve il y en a qui ont passé la nuit avec elle, y a peut-être quinze mecs qui se disent ‘Je me suis tapé Cristina Cordula’.«  ce à quoi Christophe Dechavanne a ajouté : « et qui se disent qu’elle a quand même une grosse b*** ».

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L’artiste explique au Parisien : « Ça m’a fait énormément de mal. Je me suis sentie humiliée, d’autant que la vidéo a été mise sur les réseaux sociaux où elle est toujours accessible. Je me serais contentée d’excuses. Aujourd’hui je veux qu’ils soient condamnés » et explique les conséquences « retour de mon bégaiement, peur de sortir seule, perte de contrats. »

Le Parisien écrit : « Si le terme de « travelo » l’a autant meurtrie, Ludivine Valandro l’explique avant tout par son histoire : celle d’un homme devenu femme après une opération. Un changement de sexe et une sérénité de gagnée. »

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Christophe Dechavanne sincèrement désolé : « Si cette personne dont j’ignorais évidemment qu’elle avait été un homme a été blessée par des propos, dont les miens, j’en suis profondément navré… je ne me serais jamais permis de dire cela en connaissance de cause  » 

L’avocat de Ludivine Valandro explique qu’« elle a été victime d’insultes ségrégatives sur une radio nationale à une heure de grande écoute et qu’une partie de sa famille a appris ce que personne n’avait à savoir sans qu’elle ne le décide… Avec ce mot « travelo » elle est ramenée à une identité qui n’est pas la sienne. »

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Stéphane Larue
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