Les automobilistes français verront une nouvelle augmentation des tarifs des péages autoroutiers à partir du 1er février 2025. Toutefois, cette hausse sera nettement moins importante que celles observées ces dernières années. L’augmentation moyenne prévue est de 0,92 %, ce qui est bien inférieur aux 3 % de 2024 et au record de 4,75 % enregistré en 2023.
Cette augmentation modérée s’explique par plusieurs facteurs :
- Une inflation moins élevée
- Des négociations favorables à l’État
- La proximité de la fin des concessions autoroutières
Variations selon les réseaux autoroutiers
Les hausses tarifaires varieront selon les différents concessionnaires autoroutiers :
| Réseau | Augmentation |
|---|---|
| Cofiroute, ASF, Escota | 0,77 % |
| Sanef | 0,85 % |
| APRR | 1,08 % |
| AREA | 1,10 % |
| SAPN | 1,14 % |
Le ministre délégué chargé des Transports, François Durovray, s’est félicité du résultat des négociations, affirmant que le gouvernement a pris les mesures nécessaires. Cette situation favorable pour l’État s’explique notamment par la proximité de la fin des concessions autoroutières (entre 2031 et 2036) et le débat croissant autour de la nationalisation des autoroutes.
Perspectives pour l’avenir des autoroutes
Alors que cette hausse modérée des tarifs en 2025 apporte un certain soulagement aux automobilistes, le débat sur l’avenir des autoroutes concédées reste d’actualité. L’État cherche à redéfinir le modèle de financement des infrastructures de transport, avec notamment l’objectif d’allouer une plus grande part des revenus des péages au financement des transports décarbonés.
Une conférence de financement des mobilités est prévue en février 2025, où la question du futur des autoroutes et de leur rôle dans le financement des transports sera abordée. Cette réflexion s’inscrit dans une volonté plus large de repenser le modèle économique des infrastructures routières en France.