Anne Hidalgo a confirmé que la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien passera de 70 km/h à 50 km/h le 1er octobre prochain. La maire de Paris a annoncé cette décision lundi sur RTL, précisant que ce projet était « en préparation depuis 2018 ».
Cette mesure vise, selon elle, à réduire la pollution et les nuisances sonores pour les 500 000 personnes vivant à proximité du périphérique. Selon la mairie, abaisser la vitesse permettrait d’éviter 1500 décès prématurés liés à la pollution de l’air.
Cependant, l’annonce suscite de vives oppositions. Le gouvernement, la préfecture de police et de nombreux automobilistes franciliens s’y opposent, craignant des embouteillages accrus. 80% des usagers du périphérique n’habitent pas Paris.
La mise en place de cette limitation à 50 km/h s’accompagnera du maintien d’une voie réservée au covoiturage, aux taxis et aux transports en commun, initialement créée pour les Jeux Olympiques.
Malgré la controverse, Anne Hidalgo affirme vouloir aller « jusqu’au bout » de ce projet, invoquant des enjeux de santé publique et environnementaux.