Le rappeur Jul prend position contre la réforme des retraites dans son dernier clip « Entraînement »

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Un appui notable s’est manifesté en faveur des adversaires à la réforme des retraites. Dans son tout dernier titre, « Entraînement », dévoilé mardi sur YouTube, Jul, le célèbre rappeur originaire de Marseille, a ouvertement censuré la proposition gouvernementale.

Le vidéoclip, qui semble avoir été filmé durant les festivités nocturnes commémorant le trentième anniversaire de la victoire de 1993, présente des vues de la corniche illuminée par les fumigènes. Aux côtés de son équipe, l’artiste, plutôt connu pour sa discrétion sur les questions politiques, raconte une fois de plus les anecdotes du quotidien.

Cependant, dans un vers où il rend hommage à sa femme, le rappeur saisit l’occasion de rimer avec un commentaire sur… la réforme des retraites. « J’ai son odeur sur mes vêtements. J’l’aime de fou, mais complètement. 64 ans la retraite, il respecte pas l’peuple le gouvernement », prononce-t-il.


Ainsi, Jul rejoint les rangs de son collègue et ami SCH, une autre figure emblématique du rap marseillais, qui avait précédemment critiqué l’emploi du 49.3 par le gouvernement dans un tweet en mars dernier. « Le gouvernement n’a rien à faire de la voix du peuple, l’utilisation du 49.3 en est bien bel et bien la preuve », avait-il déclaré.

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Le morceau « Entraînement » sera inclus dans le 28e et nouveau disque de Jul, « C’est quand qui s’éteint », dont la parution est prévue pour ce vendredi. Ce n’est pas la première fois que le nom de Jul est mentionné en lien avec la réforme des retraites. François Piquemal, député insoumis de Haute-Garonne, avait évoqué en février dernier des paroles de Jul et SCH pour démontrer que la question de la pénibilité au travail est un sujet « très présent dans la culture populaire », selon BFMTV.

« Je vous invite à écouter un rappeur comme SCH qui décrit souvent les conditions pénibles qu’a vécu son père au travail » avant de citer un vers du morceau « Champs-Élysées » où le rappeur affirme que « se lever pour 1 200 euros c’est insultant ». Il avait ensuite fait référence à la chanson « Alors la zone » de Jul en reprenant l’artiste : « Personne ne veut soulever des palettes ».


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