Le milliardaire américain a publiquement réfuté les allégations du quotidien new-yorkais concernant sa consommation présumée de substances illicites. Les révélations du journal suscitent une nouvelle polémique autour de l’entrepreneur.
Les 4 informations essentielles :
- Le New York Times accuse Elon Musk de consommer kétamine, ecstasy et champignons hallucinogènes pendant la campagne présidentielle
- Le patron de Tesla et SpaceX rejette catégoriquement ces allégations via son réseau social X
- Musk reconnaît avoir utilisé de la kétamine sur prescription médicale pour traiter ses épisodes dépressifs
- Donald Trump affirme ne pas être au courant d’une consommation régulière de drogues par son conseiller
Une nouvelle controverse pour le patron de Tesla
Elon Musk traverse une période particulièrement agitée depuis l’investiture de Donald Trump. Après les accusations de geste nazi lors de la cérémonie présidentielle et la chute de 1,4 milliard de dollars de la valorisation de Tesla, le milliardaire fait face à de nouvelles allégations concernant sa vie privée.
Le New York Times a publié vendredi 30 mai un article détaillé accusant le fondateur de SpaceX de consommer régulièrement diverses substances psychoactives. Selon le quotidien américain, Elon Musk aurait utilisé de la kétamine, de l’ecstasy et des champignons hallucinogènes durant la dernière campagne présidentielle de 2024.
Ces révélations interviennent dans un contexte déjà tendu pour l’entrepreneur, dont l’image publique s’est dégradée depuis son rapprochement avec l’administration Trump. Son récent œil au beurre noir, dont l’origine reste mystérieuse, et ses prises de position controverses alimentent régulièrement les débats médiatiques.
La réponse catégorique d’Elon Musk
Face à ces accusations, Elon Musk a choisi de répondre directement via son réseau social X (anciennement Twitter). Dans un message publié samedi 31 mai, le milliardaire nie formellement consommer des drogues illicites.
« Pour être clair, je ne prends PAS de drogues », écrit-il sur sa plateforme. Il accuse ensuite le New York Times de propager des mensonges délibérés pour nuire à sa réputation. L’entrepreneur reconnaît néanmoins avoir expérimenté la kétamine sous prescription médicale il y a plusieurs années.
« J’ai essayé la kétamine sur ordonnance il y a quelques années et je l’ai dit sur X, donc ce n’est pas nouveau. Cela aide à sortir des périodes sombres, mais je n’en ai pas pris depuis lors », précise-t-il dans sa déclaration publique.
Cette admission fait écho à des déclarations antérieures de Musk concernant ses problèmes de santé mentale. L’entrepreneur a déjà évoqué publiquement ses épisodes dépressifs et sa recherche de traitements appropriés, incluant des thérapies alternatives sous supervision médicale.
Les réactions de l’entourage présidentiel
Lors d’une conférence de presse organisée vendredi 30 mai à la Maison Blanche, Elon Musk avait déjà balayé les questions des journalistes concernant ces allégations. Interrogé sur sa consommation présumée de substances, il avait répondu avec dédain : « C’est de ce New York Times dont on parle ? Passons à autre chose. »
Donald Trump, de son côté, a également réagi aux accusations portées contre son conseiller. Le président américain affirme ne pas être informé d’une consommation régulière de drogues par Elon Musk. Cette déclaration soulève des questions sur le niveau de transparence entre les deux hommes concernant les questions de santé personnelle.
L’administration Trump n’a pas souhaité commenter davantage ces allégations, préférant se concentrer sur les dossiers politiques en cours. Cependant, cette nouvelle polémique pourrait affecter la collaboration entre le président et son conseiller technologique.
Des précédents qui alimentent la controverse
Cette accusation de toxicomanie n’est pas la première dirigée contre Elon Musk. En mars dernier, le sénateur français Claude Malhuret l’avait qualifié de « bouffon sous kétamine » lors d’un débat parlementaire, suscitant déjà des interrogations sur l’état de santé du milliardaire.
Les révélations du New York Times s’appuient sur des témoignages de proches et d’anciens collaborateurs de Musk. Ces sources, anonymes, décrivent un comportement erratique et des changements d’humeur fréquents chez l’entrepreneur, particulièrement durant les périodes de stress intense.
La crédibilité de ces témoignages reste difficile à évaluer, Elon Musk bénéficiant du soutien de nombreux collaborateurs actuels qui contestent ces descriptions. L’absence de preuves matérielles complique également la vérification de ces allégations.
Cette nouvelle controverse illustre les défis auxquels fait face Elon Musk pour maintenir son image publique tout en assumant des responsabilités croissantes au sein de l’administration américaine. L’issue de cette polémique pourrait influencer durablement sa position dans l’entourage présidentiel.