Philippe Bouvard était l’invité de David Barbet pour Télépro pour la promotion de son nouveau livre « Des grumeaux dans la passoire » relatant sa grande carrière à la télévision. Dans l’interview il dit ce qu’il pense de certains animateurs de télévision.
Sur Cyril Hanouna :
« Je ne suis pas client, j’ai essayé mais ça ne m’a pas plu. Quand il est arrivé sur France Télévisions, il m’a téléphoné mais ça n’a pas eu de suite pour un projet. Une autre fois, il m’a téléphoné pour me demander de dire un mot sur lui et qu’il serait comblé que je le fasse. Comme je suis gentil, je l’ai dit mais sans trop le penser. »
Sur l’arrêt des Grosses têtes en 2000
« Ils avaient pris Dechavanne qui est un bon animateur mais qui n’a aucun repère culturel. Je lui avais dit : faites attention, ce n’est pas votre truc et ça s’est confirmé. »
Sur Laurent Ruquier
« Cela ne s’est pas bien passé quand on a travaillé ensemble sur Europe 1. Il pensait que ma carrière était terminée, il se réjouissait que je ne lui fasse plus concurrence. Il voulait se venger des années où il m’avait couru après sans jamais me rattraper. Il ne disait pas des méchancetés à l’antenne mais il coupait systématiquement ce que je disais. L’audiovisuel n’est pas l’école de la bonté. »
Sur Jean-Marie Bigard
« La candidature de Jean-Marie Bigard n’était pas sérieuse. D’ailleurs, ce n’est pas un gars sérieux. Il est vulgaire. J’ai eu une période où cela m’amusait mais plus maintenant. »
Sur Mesrine
« Il m’aurait fait la peau. J’avais écrit un édito sur lui, je regrettais qu’on le mette comme maitre à penser. Comme il était mécontent, il essayait de me kidnapper et de me faire du mal. Il m’avait suivi, il avait pris en photo mon chauffeur, mes habitudes. »
Le livre de Philippe Bouvard
Presque un demi siècle après Un oursin dans le caviar, Philippe Bouvard donne avec Des grumeaux dans la passoire une suite à ce qui fut le best-seller de l’année 1973. (Eh oui, déjà !) Une cascade de souvenirs souvent indiscrets et une galerie de portraits hauts en couleurs : Les présidents de Vincent Auriol à Emmanuel Macron ; les stars de Bardot à Delon ; les génies de Salvador Dali à Marcel Pagnol; les vedettes de l’audiovisuel de Léon Zitrone à Stéphane Bern. Chemin faisant, l’auteur égraine des anecdotes plus personnelles : sa traque par Mesrine, son contrôle fiscal après un déjeuner chez Giscard, les découvertes du » Théâtre de Bouvard » et le succès pendant 37 ans des » Grosses Têtes « .
A 90 ans, l’ex-petit garçon de course du Figaro devenu un temps directeur de France Soir n’a rien oublié des rencontres providentielles offertes par un métier qui le passionne toujours. Bref, une existence hors du commun d’un fils de petit commerçant, ne possédant pas d’autres diplômes que le certificat d’études primaires, admis à titre de témoin parmi les grands de ce monde.