Dans le premier épisode de son nouveau podcast « Hors-Ligne », diffusé ce dimanche 14 septembre, l’influenceuse Poupette Kenza a détaillé pour la première fois son quotidien durant ses quatre mois de détention provisoire, une période marquée par l’isolement et la dépression.
✨ L’essentiel à retenir ✨
- Poupette Kenza a passé quatre mois en détention provisoire dans le cadre d’une affaire de tentative d’extorsion et association de malfaiteurs présumées.
- Dans son podcast, elle décrit une période de dépression passée principalement seule devant la télévision, sans participer aux activités proposées.
- L’influenceuse et son mari Allan, également incarcéré, sont aujourd’hui sous contrôle judiciaire et dans l’attente de leur procès.
Un témoignage inédit dans son podcast
Pour marquer son retour médiatique, Kenza Benchrif, connue sous le pseudonyme de Poupette Kenza, a choisi le format du podcast. Accompagnée de son mari Allan, elle est revenue sur son interpellation et son incarcération. L’épisode, qui ne devait rester en ligne que 72 heures, se veut un moyen pour le couple de « tourner la page », selon ses propres termes.
Elle y confie sa peur initiale de la vie carcérale, expliquant avoir demandé à être placée à l’isolement. « La première chose à laquelle j’ai pensée, c’est que je devais être à l’isolement sinon j’allais me faire défoncer », raconte-t-elle, avouant s’être sentie comme une « poule mouillée » malgré les messages rassurants envoyés à ses proches.
Entre dépression et isolement volontaire
L’influenceuse décrit un séjour en prison particulièrement éprouvant psychologiquement. « Je suis restée quatre mois avec la télé », confie-t-elle, précisant n’avoir fait « aucune activité » et une seule promenade durant toute sa détention. Elle avoue avoir traversé une phase de dépression, un état contrastant fortement avec l’expérience de son mari qui, lui, s’est investi dans de multiples activités comme le football, le crossfit ou la bibliothèque pour « sortir au maximum de sa cellule ».
Malgré la dureté de l’expérience, elle nuance son propos en affirmant avoir « passé de très bons moments » avec sa codétenue et découvert une réalité carcérale différente de ses préjugés.
L’attente angoissante du procès
Libérés mais pas encore libres, Poupette Kenza et son mari sont soumis à un contrôle judiciaire strict qui leur interdit de se rendre à Rouen. Le couple s’est donc installé près d’Angers en attendant de connaître la date de leur jugement.
« Le jour de mon procès, c’est un jour que je redoute plus que tout au monde », a-t-elle exprimé, partageant sa crainte de voir le nouvel équilibre familial qu’ils ont reconstruit être de nouveau brisé. Le couple espère être jugé le plus rapidement possible pour clore ce chapitre judiciaire.
Nouveau départ entre Angers et reprise d’études
Au-delà de l’affaire, ce podcast est aussi l’occasion pour Poupette Kenza d’évoquer ses projets futurs. Elle ambitionne de produire deux épisodes par mois, axés sur des thématiques comme la santé mentale ou la parentalité, avec des invités.
Sur un plan plus personnel, l’influenceuse a annoncé sa volonté de reprendre ses études de médecine. « C’est une reprise d’études, une cause qui me tient à cœur. J’ai la soif d’apprendre, j’ai toujours rêvé d’être médecin », a-t-elle conclu, manifestant son désir de se reconstruire loin de la sphère judiciaire.