Rendez-vous le lundi 15 décembre à 21h10 pour le blockbuster comique de cette fin d’année. Après avoir sauvé une boîte de nuit, le duo Arnaud Ducret et Tom Villa revient avec un casting vertigineux pour une mission de sauvetage festive au cœur d’un grand magasin menacé de fermeture.
C’est la suite spirituelle que les téléspectateurs espéraient après le succès de « Panique au 31 ».
L’an dernier, l’équipe sauvait le « Passo Club » in extremis. Cette fois, les enjeux sont décuplés : Arnaud Ducret et Tom Villa s’attaquent à une institution sacrée, le Grand Magasin régional, véritable temple des courses de Noël désormais au bord de la faillite.
Le scénario joue la carte de la métamorphose absolue. En un an, le personnage d’Arnaud est devenu un « Golden Boy » improbable, décrit comme une fusion explosive entre Bernard Tapie et Philippe Etchebest. Sa méthode ? Sauver tout ce qu’il touche, de l’auto-école à l’usine, avec une énergie dévastatrice.
Un casting : la démesure totale
Il serait plus rapide de lister les artistes qui ne figurent pas au générique.
Pour cette fiction chorale, la production a réuni une pléiade de stars hallucinante. Autour du duo de tête et des parents (incarnés par Michèle Bernier et Lionnel Astier), on retrouve des figures iconiques comme Victoria Abril, Franck Dubosc ou encore Gilbert Montagné.
Ce n’est pas un simple défilé de caméos, mais une véritable troupe comique.
Les univers s’entrechoquent joyeusement : l’humour incisif d’Élodie Poux et Maxime Gasteuil croise le jeu classique d’Anny Dupérey et Pierre-François Martin-Laval. Même les visages sérieux de l’information, comme Gilles Bouleau ou Bruce Toussaint, jouent le jeu de l’autodérision dans cette farce de fin d’année.
Ducret et Villa : les commandes du navire
Ils sont partout : à l’écriture, à la réalisation et au premier plan.
Co-écrite par Arnaud Ducret et Tom Villa, et co-réalisée avec Julien Bloch, cette fiction affirme l’ambition du duo de renouveler le divertissement familial. Loin du simple enchaînement de sketchs, ils tissent ici une histoire unitaire rythmée par les interventions de près de 50 artistes.
La mécanique repose sur un duo « Patron / Bras droit » désormais bien huilé.
Tom Villa reprend son rôle de fidèle second, tentant de canaliser l’énergie débordante d’un Ducret en roue libre. Cette dynamique permet d’intégrer organiquement les « guests », chaque rayon du magasin devenant le théâtre d’une saynète portée par une célébrité, de Nikos Aliagas à Mimie Mathy.
Une satire : la crise du commerce
Derrière les guirlandes et les rires, le fond du sujet reste étonnamment actuel.
« Panique au Grand Magasin » s’ancre dans une réalité économique tangible : la lutte des commerces physiques face à la pression du e-commerce et des banques. C’est ce défi moderne que le protagoniste doit relever, transformant la course aux cadeaux en une véritable épopée de survie économique.
Reste à savoir si ce « Golden Boy » des temps modernes parviendra à réaliser le chiffre d’affaires du siècle avant minuit.
