Invité sur France 2 pour présenter son livre, Nicolas Bedos a vécu une interview éprouvante face à Léa Salamé, au point de comparer son malaise à celui d’une garde à vue, avant de lancer un tacle cinglant à la journaliste.
Un retour télévisé sous tension
Quelques mois après sa condamnation pour agressions sexuelles, Nicolas Bedos a fait son retour à la télévision le 3 mai dans « Quelle époque ! » sur France 2. Il venait y présenter son ouvrage La soif de honte, dans lequel il revient sur ses actes et son parcours depuis sa condamnation. Dès son arrivée, Léa Salamé a assumé avoir longuement hésité à l’inviter, expliquant en direct : « On a hésité à vous donner la parole ce soir, quelques mois seulement après votre condamnation. »
Une interview sans concession
Tout au long de l’échange, Léa Salamé a insisté sur le fait que l’alcool ne justifie pas les actes de Bedos et que son livre « ne réparera pas » le mal causé. Le réalisateur a reconnu ces affirmations, admettant ses torts et la gravité de ses actes. L’entretien a pris une tournure encore plus tendue lors de l’intervention de Paul de Saint Sernin, humoriste de l’émission, qui a déclaré que l’argent du livre serait reversé à une association de victimes, sans l’avis de Bedos, provoquant l’agacement visible de ce dernier.
Un tacle direct à Léa Salamé
Quatre jours après cette séquence, Nicolas Bedos s’est confié au Figaro et n’a pas caché son malaise : « L’interview m’a presque fait regretter la garde à vue. Les policiers sont beaucoup moins obtus », a-t-il lâché, visant directement Léa Salamé et son équipe. Ce commentaire, perçu comme un tacle gratuit, souligne à quel point Bedos a mal vécu l’ambiance du plateau, assimilée à un tribunal.
Un passage qui fait débat
Ce retour médiatique de Nicolas Bedos, marqué par l’hésitation de Léa Salamé à lui offrir une tribune et par des échanges musclés, relance le débat sur la place des personnalités condamnées dans l’espace public. L’attitude de l’animateur, son mea culpa et la réaction de l’équipe de « Quelle époque ! » continuent d’alimenter les discussions autour de la responsabilité et de la rédemption dans les médias.