Stéphane Larue
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Miss Univers 2025 : le sacre du Mexique et la performance française

Miss Univers 2025 : le sacre du Mexique et la performance française

Fátima Bosch, Miss Mexique, a été sacrée Miss Univers 2025 dans la nuit de jeudi à vendredi à l’IMPACT Arena de Bangkok (Thaïlande). La Française Ophély Mézino signe un retour historique en se hissant dans le Top 12.

L’ambiance était électrique sous le dôme de l’IMPACT Arena de Pak Kret. Au terme d’un show millimétré de trois heures, la couronne a changé de continent, quittant l’Europe pour revenir en Amérique latine.

Fátima Bosch, 25 ans, a vu son destin basculer sous les ovations du public thaïlandais. La représentante du Mexique succède ainsi à la Danoise Victoria Kjær Theilvig, mettant fin au règne européen entamé en 2024.

Une finale sous haute tension

La compétition fut féroce pour départager les 120 candidates en lice pour cette 74e édition. Le duel final a opposé le Mexique à deux géants des concours de beauté : la Thaïlande, qui jouait à domicile, et le Venezuela, éternel favori.

Finalement, c’est Fátima Bosch qui a su convaincre le jury lors de l’ultime question. Elle s’impose devant Miss Thaïlande (1re dauphine) et Miss Venezuela (2e dauphine), confirmant la domination des latinas cette année.

Ce sacre intervient dans un contexte particulier pour l’organisation. Désormais propriété du groupe thaïlandais JKN Global Group, le concours a dû gérer une polémique en coulisses impliquant un membre de l’organisation et la nouvelle gagnante quelques jours avant la finale.

Ophély Mézino : la Guadeloupe au sommet

La France a cru jusqu’au bout à un nouvel exploit. Représentant la Guadeloupe, Ophély Mézino a réalisé un parcours sans faute qui l’a propulsée jusqu’au prestigieux Top 12.

Pour la jeune femme de 26 ans, ce classement a une saveur de revanche et de confirmation. Déjà connue pour son titre de première dauphine à Miss Monde 2019, elle visait la couronne suprême avec une détermination affichée : elle était venue pour « kiffer ».

Sa présence dans le Top 12 mondial confirme le statut d’excellence des miss insulaires sur la scène internationale. Même si la marche du Top 5 était trop haute cette fois-ci, sa performance reste l’un des temps forts de la soirée pour le clan tricolore.

Ève Gilles et la « guerrière pour la paix »

De son côté, Ève Gilles, Miss France 2024, n’a pas démérité. Elle se classe dans le Top 30, égalant ainsi la performance d’Indira Ampiot l’année précédente à Mexico.

La Nordiste a marqué les esprits bien avant le verdict final. Lors du défilé en costumes nationaux, son apparition en armure argentée inspirée de Jeanne d’Arc avait enflammé les réseaux sociaux.

Cette tenue, qu’elle décrivait comme celle d’une « guerrière pour la paix », lui a permis de sortir du lot parmi les 120 concurrentes. Malheureusement, cela n’a pas suffi pour franchir le cap décisif des douze finalistes.

Une révolution des règles confirmée

Cette édition 2025 confirme la mutation profonde du concours entamée en 2024. Les barrières traditionnelles continuent de tomber : plus de limite d’âge, et une ouverture assumée aux mères de famille.

Après la Maltaise Beatrice Njoya l’an passé, deux candidates de plus de 40 ans ont tenté leur chance : Nicole Visser Peiliker (Miss Bonaire) et Solange Keita (Miss Rwanda).

Si la première n’a pas passé le premier tour, la Rwandaise Solange Keita a marqué l’histoire en échouant de peu aux portes du Top 12. Une preuve supplémentaire que les standards de beauté mondiaux sont en pleine redéfinition.

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