Un montant à cinq chiffres en seulement 28 jours : c’est la performance réalisée par Maxime Biaggi. En plein live, le créateur a décidé de jouer la transparence totale en affichant ses statistiques financières. Décryptage d’un mois hors normes.
Un record porté par le « Jeu de la Note »
Les statistiques affichées à l’écran sont sans appel. Sur les quatre dernières semaines, la chaîne de Maxime Biaggi a explosé les compteurs, atteignant la somme précise de 21 572 €. Cette performance s’accompagne de chiffres impressionnants :
- Vues : 2,9 millions
- Durée de visionnage : Plus de 930 000 heures
Le principal moteur de ce succès ? La vidéo « Le JEU DE LA NOTE ». Maxime explique que la durée de ce contenu (plus d’une heure) est la clé. Sur YouTube, les formats longs permettent d’insérer davantage de publicités (mid-rolls), multipliant ainsi les revenus par vue de façon exponentielle.
« C’est pas ce que je gagne tout le temps »
Malgré l’euphorie du chat, le streamer tient à remettre les pendules à l’heure : ce montant est une anomalie positive. En temps normal, ses revenus YouTube (Adsense) oscillent plutôt entre 2 000 et 4 000 euros par mois.
Il rappelle une distinction fondamentale du business model des créateurs :
- Les Sponsors (OP) : C’est l’argent qui finance la production (caméramans, décors, montage). Pour un concept comme le sien, cela peut coûter 20 000 €, une somme couverte par la marque partenaire.
- L’Adsense (Vues) : C’est le « bonus » ou la marge que le créateur garde pour lui.
Ce mois exceptionnel est donc une « prime » liée à la viralité et non un salaire fixe.
La rente des « Anciens » de YouTube
Pour conclure, Maxime compare sa situation à celle des vétérans de la plateforme installés depuis 5 ou 10 ans. Contrairement à lui qui dépend de ses nouvelles sorties, ces « anciens » bénéficient d’un catalogue immense de vieilles vidéos qui continuent de tourner.
Selon ses estimations, certains gros youtubeurs pourraient ainsi générer entre 100 000 et 200 000 € par mois uniquement grâce à cet historique, prouvant que sur YouTube, la longévité paye encore plus que le buzz instantané.
