Emmanuel Macron souhaite faire candidater la French Touch au patrimoine immatériel de l’UNESCO, inspiré par l’inscription de la techno berlinoise en 2024. « Nous sommes les inventeurs de l’électro », revendique le président dans une interview à Radio FG.
La déclaration intervient après l’inscription réussie de la culture techno berlinoise sur la liste allemande du patrimoine immatériel UNESCO en mars 2024. Cette reconnaissance a ouvert la voie à d’autres pays.
Dans l’entretien diffusé lundi sur Radio FG, station historique de la musique électronique, Macron défend l’antériorité française : « On n’a pas de leçon à recevoir ! Nous sommes les inventeurs de l’électro, on a cette French Touch. »
La French Touch, héritage des années 90
La French Touch regroupe les pionniers de l’électro française nés dans les années 1990 : Daft Punk, Justice, Air, Laurent Garnier et Jean-Michel Jarre. Ces artistes ont donné ses lettres de noblesse au genre électronique.
Le mouvement a connu un succès international majeur, contribuant au rayonnement culturel français. Le label continue d’être utilisé pour désigner les artistes électroniques français contemporains.
L’inspiration vient directement de l’Allemagne qui a fait inscrire en 2023 sa techno berlinoise comme « forme de musique électronique de danse qui a marqué de larges parties de la ville depuis les années 1980 ».
La France déjà présente à l’UNESCO
La France a déjà fait lister de nombreuses pratiques culturelles : la baguette de pain en 2022, l’équitation de tradition française, les parfums de Grasse, les fest-noz bretons.
Plus de 520 pratiques figurent à l’inventaire national français du patrimoine culturel immatériel, dont 23 inscrites aux listes UNESCO. La French Touch pourrait rejoindre cette liste prestigieuse.
Cette annonce s’inscrit dans la volonté de Macron de valoriser la musique française avec le projet de Music Week, inspirée de la Miami Winter Conference et de l’Amsterdam Dance Event.
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