Bruxelles élabore un plan de riposte commerciale tandis que les négociations se poursuivent avec Washington pour éviter l’escalade tarifaire.
À retenir
- Bruxelles présente aux Vingt-Sept un arsenal de sanctions économiques
- Le commissaire Sefcovic privilégie la diplomatie avant la confrontation
- Washington menace d’imposer des tarifs douaniers de trente pour cent
La Commission européenne sort l’artillerie lourde face aux menaces commerciales américaines. Lors d’une réunion des ministres du Commerce à Bruxelles, les Européens ont dévoilé leur stratégie défensive.
Le commissaire européen Maros Sefcovic a confirmé l’existence d’un catalogue de mesures de rétorsion. Ces sanctions viseraient à compenser les pertes liées aux tarifs américains de 30% sur les exportations européennes.
Diplomatie et dissuasion
L’approche européenne mélange négociation et préparation militaire commerciale. « Nous négocions d’abord, mais nous nous préparons en même temps », a précisé le commissaire slovaque devant les journalistes.
Cette double stratégie reflète la position unanime des Vingt-Sept pays membres. L’Union européenne mise sur la dissuasion pour éviter une guerre commerciale transatlantique destructrice.
Arsenal de 72 milliards
Le montant des représailles européennes atteint 72 milliards d’euros, selon les calculs de Bruxelles. Cette somme correspond aux dommages estimés des futures restrictions douanières américaines.
Les détails de ces mesures restent confidentiels pour préserver leur efficacité négociatrice. Le Parlement européen devra valider ces dispositions exceptionnelles avant leur application éventuelle.
L’issue de ces tractations déterminera l’avenir des relations commerciales entre les deux géants économiques. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour éviter l’escalade entre Washington et Bruxelles.
