Les Sénateurs abandonnent le délit de harcèlement scolaire, la réaction d’Hugo Martinez, le président de l’Association HUGO

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Ce jour, les Sénateurs examinent en séance publique la proposition de loi « Combattre le harcèlement scolaire » du député Erwan Balanant. Après avoir retiré en commission le délit de harcèlement scolaire en commission, les Sénateurs viennent de rejeter les deux amendements visant à le rétablir malgré le soutien du gouvernement et la signature de cet amendement par de nombreux sénateurs. Un « crève-coeur » pour Hugo Martinez, le président de l’Association HUGO !

Un délit de harcèlement scolaire soutenu par plus de 35 000 citoyens

Depuis plusieurs semaines, plus de 35 000 citoyens ont signé un manifeste à l’initiative de l’Association HUGO ! en faveur de la création d’un délit de harcèlement scolaire. Les députés ont unanimement souhaité l’adoption de ce délit et le gouvernement y est favorable. Pourtant, cela n’a pas suffit à convaincre les Sénateurs. Déjà, en commission des lois, les parlementaires de la Chambre Haute ont voté la suppression de ce délit dans le texte. En séance publique, grâce au travail de sensibilisation de l’Association HUGO !, deux amendements ont été déposés (par les sénatrices Guidez et Havez), visant à rétablir ce délit. Pourtant, ces derniers, bien que soutenus par près d’une quarantaine de sénateurs, ont été rejetés.

Réaction de l’Association HUGO !

Il y a quelques minutes, Hugo Martinez, président de l’Association HUGO !, s’est exprimé dans une vidéo sur Twitter : « Alisha, Marjorie, Nathan, Dinah, Louis, Alexandre, Paul, Marianne, Cassandre, Louison, Channel, Yaelle, Hortense, Sebastien, Marie, Vincent, Maëlle, Charles, Lucas, Ninon, Etienne, Maxime. Ce sont les 22 enfants décédés en 2021 des suites du harcèlement scolaire. Ce sont des enfants et des familles bafoués par les Sénateurs ce soir. » Il continue : « Ce soir, c’est l’obstination politique contre une proposition gouvernementale qui a primé. C’est l’obstination de ne pas admettre qu’un délit est nécessaire. Dire que tout est fait sur le plan législatif contre le harcèlement scolaire lorsque l’année dernière notre pays a vu, tous les quinze jours, un de ses jeunes citoyens décéder des suites du harcèlement scolaire. ».

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Mais l’espoir est toujours vivant pour celui qui a fait de ce délit un combat de vie : « Dès demain, il faut se préparer à la mobilisation. Dès demain, nous aurons besoin de vous tous pour préparer la suite de la bataille législative. Et ça se passera dès mardi en commission mixte paritaire. Le combat continue pour ces familles. Pour ces enfants. »

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