Une étude menée par TF1+ révèle l’impact profond des séries sur les Français, 75% y trouvant du réconfort et près d’un tiers annulant des sorties pour les regarder.
Les séries télévisées ne sont plus un simple divertissement.
Elles constituent désormais un véritable phénomène social en France.
Une enquête récente de la plateforme TF1+ décrypte cette tendance de fond, alors que ce type de contenu représente 60% de sa consommation.
L’étude, menée en mai 2025 auprès de 897 Français, dévoile des comportements surprenants.
Un puissant réconfort social
L’impact principal des séries est d’abord émotionnel.
Trois quarts des Français (75%) admettent qu’elles leur servent à se remonter le moral.
Elles s’imposent aussi comme un ciment dans les relations quotidiennes.
Près d’un spectateur sur deux y puise ses sujets de conversation.
Pour plus de la moitié de la population, regarder le même programme, comme la série HPI, est un facteur de cohésion entre amis ou collègues.
L’emprise est forte, puisque 68% des sondés confessent avoir été bouleversés plusieurs heures, voire plusieurs jours, après un visionnage.
Des habitudes qui virent à l’addiction
Cette consommation intensive bouscule les comportements sociaux.
Près d’un Français sur trois (27%) a déjà pris la décision d’annuler un dîner pour ne pas manquer sa série.
Plus notable encore, 22% ont déjà posé un congé spécialement pour rattraper des épisodes.
Les lieux de visionnage défient aussi la logique traditionnelle.
Si le lit reste l’endroit privilégié (62%), l’enquête révèle que 42% regardent leurs programmes dans la cuisine.
Plus d’un quart le fait au travail ou aux toilettes.
Un chiffre plus alarmant indique que 15% osent même regarder des contenus en conduisant.
Le streaming comme critère amoureux
L’influence des séries s’étend désormais jusqu’à la sphère intime.
Partager les mêmes goûts sériels est devenu un critère de séduction essentiel.
C’est le cas pour 63% des célibataires, et ce chiffre grimpe à 75% chez les moins de 35 ans.
Pour près de la moitié des jeunes adultes (49%), le rejet de leur série fétiche est même considéré comme un critère éliminatoire.
En couple, la majorité des spectateurs (75%) fait preuve de courtoisie en attendant son partenaire avant de poursuivre le visionnage.
