Ce vendredi 29 août, l’Institut national de l’audiovisuel a annoncé la démission de son président Laurent Vallet, selon un communiqué relayé par plusieurs médias dont Le Parisien.
Suspendu depuis le début du mois d’août, il avait été interpellé à Paris pour l’achat de cocaïne. La justice avait ensuite décidé de le placer sous injonction thérapeutique.
Dans son message adressé au ministère de la Culture, Laurent Vallet explique avoir remis son mandat afin de se consacrer à ce suivi médical imposé. Il occupait la tête de l’Ina depuis 2015, après un passage au CNC (Centre national du cinéma).
Son départ ouvre une période de transition à l’Ina, établissement public chargé de conserver et valoriser les archives audiovisuelles françaises. Le ministère de la Culture doit prochainement nommer une direction par intérim en attendant le processus officiel de succession.
L’annonce marque la fin d’un mandat de près de dix ans, durant lequel l’institution a accéléré la numérisation de ses collections et multiplié ses partenariats avec les médias et les plateformes numériques.
Où en est l’affaire judiciaire de Laurent Vallet ?
L’ancien président de l’Ina fait l’objet d’une mesure d’injonction thérapeutique après son arrestation début août à Paris. Cette décision judiciaire implique un suivi médical encadré.
Qui dirigera l’Ina après cette démission ?
Le ministère de la Culture doit désigner une direction intérimaire avant de lancer la procédure de nomination officielle du prochain président.
Depuis quand Laurent Vallet était-il à la tête de l’Ina ?
Il avait été nommé en 2015 à la présidence de l’établissement, après avoir dirigé le CNC.