La préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024 connaît un contretemps majeur : la répétition générale de la cérémonie d’ouverture, prévue sur la Seine le 8 avril, est reportée au 27 mai indique Le Parisien. Cette décision fait suite à la crue exceptionnelle que connaît le fleuve depuis plusieurs semaines, rendant impossible le passage normal des embarcations sous les ponts parisiens.
L’influence de la crue sur le programme
Selon une source de confiance, la montée des eaux de la Seine a contraint les organisateurs à reprogrammer l’essai d’un convoi de bateaux, prévu pour transporter des délégations d’athlètes lors de la grande ouverture le 26 juillet. Ce report concerne spécifiquement les embarcations du « groupe 2 », choisies pour leur taille conséquente, qui ne peuvent naviguer à vitesse normale sous les ponts en raison de l’élévation du niveau de la Seine.
Les défis logistiques rencontrés
Les conditions actuelles du fleuve, caractérisées par un débit fort et atypique, posent un défi logistique non négligeable. Les experts fluviaux soulignent la nécessité de conduire ce test dans des conditions aussi proches que possible de celles attendues en juillet, ce qui justifie le choix de la nouvelle date. L’objectif est d’assurer une navigation fluide et sécurisée, en tenant compte des particularités du courant.
Un impact limité sur la cérémonie d’ouverture
Malgré ce contretemps, le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) assure que le report de la répétition n’aura pas d’impact significatif sur le déroulement de la cérémonie d’ouverture. Cette étape est cruciale pour peaufiner les détails de l’événement et garantir une expérience mémorable pour les athlètes et les spectateurs du monde entier.
Une mobilisation importante pour le Jour J
Le jour de la cérémonie, pas moins de 180 bateaux, de longueurs variées allant de 8 à 85 mètres, seront mobilisés. La moitié d’entre eux sera dédiée à l’accueil des délégations sportives, tandis que l’autre moitié se concentrera sur la sécurité, le support technique et le dépannage éventuel. Un premier test technique, impliquant une quarantaine de bateaux du « groupe 1 », s’est déjà déroulé avec succès, offrant aux organisateurs des informations précieuses sur la logistique et la captation vidéo de l’événement.
