Le conseiller régional et candidat du Rassemblement National, Jacques Ricciardetti, a officiellement lancé sa campagne pour les élections municipales de 2026 à Besançon lors d’un meeting ce vendredi 26 septembre.
✨ L’essentiel à retenir
- Jacques Ricciardetti a débuté sa campagne pour la mairie de Besançon en présence de figures nationales du RN.
- Son programme met l’accent sur le doublement des effectifs de la police municipale et leur armement intégral.
- Le candidat conduit une liste ouverte à d’autres partis de droite et se dit prêt à des accords de second tour.
Une entrée en campagne remarquée
C’est une deuxième tentative pour l’élu du Rassemblement National. Jacques Ricciardetti a officialisé sa candidature à la mairie de Besançon lors d’une réunion publique qui s’est tenue à la salle de la Malcombe.
Pour ce lancement, il était entouré de deux figures de son parti : Géraldine Grangier, députée de la 4e circonscription du Doubs, et Julien Odoul, député de l’Yonne. L’occasion pour le candidat de présenter les premières orientations de son projet pour la ville.
La sécurité, priorité absolue du candidat
Fidèle à la ligne de son mouvement politique, Jacques Ricciardetti place le thème de la sécurité au cœur de son programme. Il a annoncé son intention de transformer en profondeur la police municipale de Besançon.
Le candidat souhaite ainsi faire passer les effectifs de 45 à 90 agents. Il a également précisé que tous ces policiers municipaux seraient équipés d’armes à feu. La création d’une brigade de nuit et d’une brigade cynophile fait également partie de ses propositions phares.
Un projet économique tourné vers la mobilité
Au-delà du volet sécuritaire, le candidat a esquissé plusieurs projets d’envergure. Selon des informations de l’Est Républicain, il prévoit notamment de s’attaquer au dossier du parc des expositions Micropolis.
« Nous voulons refaire un grand palais des congrès au niveau de la gare des Auxons », a-t-il affirmé, soulignant la position géographique stratégique de Besançon, proche de la Suisse et non loin de l’Allemagne et de l’Italie.
La mobilité est également un axe majeur de son projet pour dynamiser l’économie locale. Parmi les mesures avancées figurent la création d’un passage souterrain place Leclerc, la gratuité de l’autoroute A36 entre Planoise et Marchaux, et la gratuité des parkings le samedi après-midi.
Une liste ouverte pour « changer Besançon »
Jacques Ricciardetti a dévoilé les noms de deux de ses premiers colistiers, misant sur la jeunesse. Il s’agit de Thomas Lutz, également conseiller régional, et d’Anaïs Vial, coordinatrice du RNJ (Rassemblement National de la Jeunesse).
Le candidat a insisté sur son intention de mener une « liste ouverte », qui compte déjà le soutien de l’UDR, de Debout la France et d’Identité-Liberté. Il est aussi appuyé par le collectif Némésis. « Je suis prêt à écouter tous les gens qui veulent vraiment que ça change », a-t-il confié à l’Est Républicain, n’excluant pas des accords de second tour pour renverser la majorité actuelle.