Le président américain Donald Trump table sur un cessez-le-feu israélo-palestinien d’ici sept jours maximum. Cette échéance ambitieuse marque un tournant dans la diplomatie américaine au Proche-Orient après 20 mois de guerre.
L’annonce présidentielle intervient en pleine semaine diplomatique intense à Washington. Trump a profité de la réception des dirigeants congolais et rwandais pour dévoiler ses espoirs concernant Gaza. « La semaine prochaine » reste désormais la date butoir fixée par l’administration américaine pour sceller un accord.
Une stratégie de pression maximale
Cette communication offensive s’inscrit dans la méthode Trump. Après avoir évoqué mercredi des « progrès significatifs », le locataire de la Maison Blanche monte d’un cran en donnant un calendrier précis. L’objectif : forcer la main aux négociateurs et créer une dynamique d’urgence.
Les équipes diplomatiques américaines multiplient les contacts depuis plusieurs semaines. Washington a récemment injecté 30 millions de dollars dans la Fondation humanitaire de Gaza, signalant sa volonté d’accompagner concrètement un éventuel accord.
Le territoire palestinien traverse une crise humanitaire majeure depuis l’offensive du 7 octobre 2023. Le blocus instauré en mars complique l’acheminement de l’aide, malgré l’assouplissement partiel de mai dernier.
Les enjeux
Pourquoi Trump fixe-t-il une échéance si courte ? Cette pression temporelle vise à débloquer des négociations qui traînent depuis des mois et relancer la dynamique.
Les États-Unis ont-ils les moyens de leurs ambitions ? Washington dispose d’un levier financier important avec son aide humanitaire de 30 millions déjà annoncée.