Fidèle à sa rhétorique abrasive, l’ex-président américain a de nouveau ciblé la presse. Lors d’un échange particulièrement tendu, Donald Trump a qualifié une reporter de « personne stupide », relançant brutalement la guerre ouverte entre le magnat de l’immobilier et les médias traditionnels.
La scène, devenue presque habituelle, n’en reste pas moins virulente.
Alors qu’il était pressé de questions sur ses dossiers actuels, Donald Trump a coupé court à l’interrogation de la journaliste. Le ton est monté instantanément, le républicain lançant sans détour, le doigt pointé : « Vous êtes une personne stupide ».
Une attaque personnelle qui a immédiatement glacé l’assistance.
Une stratégie de communication : l’attaque comme défense
Ce n’est pas la première fois que le milliardaire utilise l’invective pour déstabiliser ses interlocuteurs.
Il a fait de l’agression verbale une marque de fabrique politique, transformant chaque conférence de presse en véritable ring. Cette méthode lui permet de ne pas répondre sur le fond tout en offrant un spectacle viral à ses partisans.
Cette rhétorique vise un objectif précis : délégitimer le messager pour annuler le message. En traitant les reporters d' »incompétents » ou d' »ennemis du peuple », Donald Trump s’assure de galvaniser sa base électorale, historiquement méfiante envers les grands médias.
Pour lui, la polémique est un carburant inépuisable.
Les médias : cibles privilégiées du candidat
Cette nouvelle sortie a provoqué des réactions en chaîne immédiates dans la sphère politique et médiatique :
- Des condamnations fermes de la part des associations de défense de la presse.
- Une reprise en boucle de la séquence sur les chaînes d’information câblées.
- Une mobilisation massive de ses soutiens sur les réseaux sociaux pour justifier l’insulte.
À l’approche des prochaines échéances, cette agressivité ne risque pas de faiblir.
Au contraire, elle semble s’intensifier à mesure que la pression politique et judiciaire s’accroît autour de l’ancien président. Les journalistes, en première ligne, servent de paratonnerre idéal à sa colère.
Le message est clair : avec Trump, le combat ne fait que recommencer.
