L’universitaire israélo-russe Elizabeth Tsurkov, enlevée à Bagdad en mars 2023 par une milice pro-iranienne, a été libérée le 9 septembre 2025, une annonce faite de manière inattendue par le président américain Donald Trump et confirmée par le Premier ministre irakien.
✨ L’essentiel à retenir ✨
- Libération confirmée : L’otage israélo-russe Elizabeth Tsurkov a été libérée en Irak après plus de 18 mois de détention par les Brigades du Hezbollah.
- Double annonce : Le président américain Donald Trump a été le premier à révéler sa libération, une information ensuite officialisée par les autorités irakiennes.
- Conditions négociées : Selon une source interne au groupe armé, sa libération ne résulterait pas d’une opération militaire mais d’un accord incluant des conditions sur la présence militaire américaine.
Une double annonce inattendue
La nouvelle de la libération d’Elizabeth Tsurkov a été révélée mardi 9 septembre par une publication sur le réseau social Truth du président américain Donald Trump. Il a affirmé que la chercheuse, doctorante à l’université de Princeton, venait d’être « tout juste libérée » par la milice chiite des Brigades du Hezbollah. Selon ses déclarations, elle se trouverait actuellement en sécurité à l’ambassade américaine de Bagdad après avoir subi des actes de « torture pendant de nombreux mois ».
Peu de temps après, le Premier ministre irakien, Mohammed Shia al-Sudani, a confirmé l’information. Sur le réseau social X, il a annoncé la « libération de la citoyenne russe Elizabeth Tsurkov » comme l’aboutissement « d’efforts considérables déployés par nos services de sécurité pendant plusieurs mois ».
Les coulisses d’une libération négociée
Si les circonstances exactes de sa libération restent en partie floues, les Brigades du Hezbollah n’ont jamais officiellement revendiqué son enlèvement. Toutefois, une source au sein de ce puissant groupe armé pro-iranien, citée par l’AFP, a apporté des précisions importantes.
Selon cette source, Elizabeth Tsurkov « a été libérée et non délivrée ». Elle insiste sur le fait qu’aucune opération militaire n’a été menée. Sa libération aurait été obtenue « selon certaines conditions », dont la plus significative serait de « faciliter le retrait des forces américaines sans combat ».
Rapt en plein cœur de Bagdad
Elizabeth Tsurkov, chercheuse reconnue et spécialiste du Moyen-Orient, avait disparu le 21 mars 2023 dans la capitale irakienne. Elle s’y était rendue dans le cadre de ses recherches universitaires pour sa thèse, en utilisant son passeport russe.
En juillet 2023, le gouvernement israélien avait officiellement imputé son enlèvement aux Brigades du Hezbollah, une faction armée influente en Irak et soutenue par l’Iran. Cette milice fait partie des Unités de mobilisation populaire, une coalition de paramilitaires intégrée à l’appareil sécuritaire de l’État irakien.
Tout comprendre sur la libération d’Elizabeth Tsurkov
Qui est Elizabeth Tsurkov ?
Elizabeth Tsurkov est une universitaire et chercheuse israélo-russe, doctorante à l’université américaine de Princeton. Spécialiste du Moyen-Orient, elle menait des recherches de terrain en Irak pour sa thèse lorsqu’elle a été enlevée.
Par qui et où a-t-elle été enlevée ?
Elle a été kidnappée le 21 mars 2023 à Bagdad, la capitale de l’Irak. Son enlèvement a été attribué par les autorités israéliennes aux Brigades du Hezbollah (Kataeb Hezbollah), une puissante milice chiite irakienne pro-iranienne.
Quelles sont les conditions de sa libération ?
Une source au sein des Brigades du Hezbollah a affirmé qu’il s’agissait d’une libération négociée et non d’une opération de sauvetage. La condition principale évoquée serait de « faciliter le retrait des forces américaines » d’Irak.
Quel rôle a joué Donald Trump dans cette annonce ?
Le président américain Donald Trump a été le premier à annoncer publiquement la libération d’Elizabeth Tsurkov via son réseau social, Truth. Il a également affirmé qu’elle se trouvait à l’ambassade américaine de Bagdad et qu’elle avait été torturée durant sa captivité.
