Stéphane Larue
Cinéma / Séries TV

Décès de Diane Keaton, l’icône intemporelle d’Annie Hall et du cinéma américain

Décès de Diane Keaton, l’icône intemporelle d’Annie Hall et du cinéma américain

L’actrice oscarisée Diane Keaton, icône du film « Annie Hall » et de la saga « Le Parrain », s’est éteinte ce 11 octobre 2025 en Californie à l’âge de 79 ans annonce le magazine People.

Diane Keaton s’est imposée comme une figure incontournable du cinéma américain grâce à une carrière riche et polyvalente.

Sa performance dans la comédie romantique « Annie Hall » de 1977 lui a non seulement valu un Oscar de la meilleure actrice, mais a aussi fait d’elle une véritable icône de style.

Ce rôle, pour lequel elle a servi de modèle, a défini une génération et a profondément influencé de nombreuses actrices.

Une collaboration mythique avec Woody Allen

La relation professionnelle et personnelle de Diane Keaton avec Woody Allen a été un tournant décisif dans sa carrière.

Après l’avoir rencontrée sur les planches de Broadway, il en fait sa muse à l’écran.

Ensemble, ils tournent plusieurs films qui deviendront des classiques, comme la comédie de science-fiction « Sleeper » (1973) et la parodie littéraire « Love and Death » (1975).

Leur alchimie culmine avec Annie Hall, un film qui a redéfini les codes de la comédie romantique.

Même après leur séparation, leur collaboration s’est poursuivie avec des œuvres plus sombres et complexes comme « Interiors » (1978) et « Manhattan » (1979).

Des rôles dramatiques d’envergure

Prouvant qu’elle n’était pas cantonnée à un seul registre, Diane Keaton a rapidement brillé dans des rôles dramatiques puissants.

Elle incarne Kay Adams, l’épouse tourmentée de Michael Corleone, dans les chefs-d’œuvre de Francis Ford Coppola, The Godfather (1972) et sa suite de 1974.

Sa performance dans « Reds » (1981) aux côtés de Warren Beatty lui vaut une deuxième nomination à l’Oscar.

Plus tard, elle sera de nouveau saluée par la critique et nominée pour son rôle dans le drame familial « Marvin’s Room » (1996).

Le succès des comédies populaires

Dans les années 1990, Diane Keaton renoue avec le succès commercial grâce à une série de comédies populaires.

Elle forme un duo mémorable avec Steve Martin dans le remake à succès de « Father of the Bride » (1991) et sa suite.

Elle s’illustre également dans « The First Wives Club » (1996) aux côtés de Bette Midler et Goldie Hawn.

Sa collaboration avec la réalisatrice Nancy Meyers dans « Something’s Got to Give » (2003), où elle donne la réplique à Jack Nicholson, lui offre une autre nomination aux Oscars et confirme son statut de star intergénérationnelle.

Une artiste aux multiples facettes

Au-delà de son métier d’actrice, Diane Keaton a exploré de nombreux autres domaines artistiques.

Elle est passée derrière la caméra pour réaliser des longs-métrages comme « Hanging Up » (2000) et des épisodes de séries télévisées cultes comme Twin Peaks.

Également passionnée de photographie et active dans la préservation du patrimoine architectural, elle a publié plusieurs livres et mémoires.

En 2017, l’American Film Institute lui a décerné un Lifetime Achievement Award pour l’ensemble de sa contribution au cinéma.

Mais aussi