Selon Michel Barnier, Emmanuel Macron n’aurait d’autre choix que de dissoudre l’Assemblée nationale si François Bayrou devait être renversé par une nouvelle motion de censure.
Un avertissement face aux tensions parlementaires croissantes
Michel Barnier met en garde contre les conséquences d’un nouvel échec gouvernemental
Interrogé par *Le Figaro* le 27 juin, Michel Barnier a estimé que l’éventuelle chute du gouvernement dirigé par François Bayrou obligerait le président de la République à convoquer de nouvelles élections législatives. « Il faudra redonner la parole aux Français », a-t-il affirmé, pointant une impasse institutionnelle si l’exécutif perdait une nouvelle fois la confiance du Parlement.
Une motion de censure imminente déposée par les socialistes
François Bayrou, en poste depuis le départ de Michel Barnier en 2024, doit faire face à une nouvelle tentative de renversement initiée par le Parti socialiste. Les députés PS dénoncent notamment l’absence de débat sur la réforme des retraites, et plus précisément sur l’âge légal de départ, qu’ils estiment maintenu hors du champ parlementaire.
Les répercussions d’un précédent toujours présentes
Le traumatisme politique de l’automne 2024
L’ancien Premier ministre garde en mémoire la motion de censure qui avait conduit à la chute de son propre gouvernement. Celle-ci avait été adoptée avec le soutien conjoint du Rassemblement national et de l’extrême gauche, une alliance critiquée par Barnier pour son caractère « irresponsable ».
Appel à une plus grande stabilité institutionnelle
Actuel président du Conseil national des Républicains, Michel Barnier appelle les partis représentés à l’Assemblée à agir avec plus de discernement. « J’ai connu la difficulté de cette fonction. J’en connais les contraintes, mais aussi les dangers de l’instabilité politique », a-t-il averti, tout en souhaitant que les élus agissent dans l’intérêt du pays.
