– La Cour d’appel de Paris a condamné C8 à indemniser Thierry Ardisson pour l’arrêt brutal de ses émissions. – Le montant des dommages-intérêts a été fixé à 2,9 millions d’euros après révision par la Cour de cassation. – Cette décision met fin à un long conflit judiciaire entre Ardisson et la chaîne. |
La chaîne C8 a été condamnée à verser 2,9 millions d’euros à Thierry Ardisson pour l’arrêt brutal de ses émissions en 2019 indique Puremédias sur son site internet. Cette décision marque la fin d’un long conflit judiciaire.
CONDAMNATION DE C8 : UNE DÉCISION DÉFINITIVE
La Cour d’appel de Paris a ordonné à la chaîne C8 de verser 2,9 millions d’euros à Ardis SAS, la société de Thierry Ardisson. Cette décision fait suite à l’arrêt brutal en 2019 des émissions « Les Terriens du samedi » et « Les Terriens du dimanche », dérivées de « Salut les Terriens ». Initialement, en 2021, C8 avait été condamnée à payer 3,8 millions d’euros, mais la Cour de cassation avait demandé une révision du calcul des indemnités.
UN LITIGE JUDICIAIRE DE LONGUE DATE
Le conflit entre Thierry Ardisson et C8 a débuté lorsque Maxime Saada, président du directoire du groupe Canal+, a décidé de ne pas reconduire les émissions pour la saison suivante. Vincent Bolloré avait tenté de négocier une réduction du budget des émissions, proposition refusée par Ardisson qui a alors poursuivi la chaîne pour « rupture brutale des relations commerciales ». La Cour d’appel a jugé que le préavis de quatre mois et demi n’avait pas été respecté.
CONSÉQUENCES ET RÉACTIONS
Cette condamnation intervient alors que Thierry Ardisson est en pleine promotion de son livre « L’âge d’or de la pub ». Sur les plateaux télévisés, il n’a pas hésité à critiquer son ancien employeur Vincent Bolloré ainsi que Cyril Hanouna. Il a exprimé son contentement quant au non-renouvellement de la fréquence de C8 après février 2025 et a prédit la fin de carrière télévisuelle pour Hanouna.
Thierry Ardisson continue donc d’exprimer son mécontentement vis-à-vis de C8 et ses dirigeants, tout en se réjouissant des décisions judiciaires en sa faveur.