Stéphane Larue
Actus

Attentat de Sydney : l’auteur présumé inculpé pour terrorisme après le carnage de Bondi Beach

Attentat de Sydney : l’auteur présumé inculpé pour terrorisme après le carnage de Bondi Beach

La police australienne a confirmé ce mercredi l’inculpation de Naveed Akram, marquant une étape judiciaire majeure après la pire fusillade que le pays ait connue depuis des décennies.

La réponse judiciaire ne s’est pas fait attendre. Naveed Akram, identifié comme l’auteur présumé de l’attaque, fait désormais face à des chefs d’accusation extrêmement lourds.

Les autorités l’ont officiellement inculpé pour terrorisme, mais également pour quinze meurtres et une série d’autres crimes connexes.

Cette procédure intervient alors que l’Australie est plongée dans le deuil, confrontée à une violence inédite sur son sol depuis plusieurs dizaines d’années.

Une fusillade de dix minutes

Le drame s’est noué dimanche soir, dans un lieu emblématique et habituellement festif.

Naveed Akram n’a pas agi seul. Il était accompagné de son père, Sajid Akram. Ensemble, ils ont pris pour cible une foule dense rassemblée sur la célèbre plage de Bondi.

La violence de l’attaque est attestée par les premiers éléments de l’enquête balistique.

Les deux hommes ont tiré à au moins 40 reprises en direction des civils.

Le cauchemar a duré une dizaine de minutes, durant lesquelles les assaillants ont fait feu sans distinction.

Le bilan humain est catastrophique : l’attaque a fait 15 morts et 42 blessés, dont certains sont encore dans un état critique.

L’idéologie de l’État islamique ciblée

Le choix de la cible et du moment ne semble rien devoir au hasard.

La foule visée participait aux célébrations de la fête juive de Hanouka, ce qui a immédiatement orienté les enquêteurs vers la piste d’un crime de haine et de terreur.

Le pouvoir politique a rapidement réagi pour qualifier les faits.

Prenant la parole ce mardi, le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a apporté des précisions sur le profil des tueurs.

Selon le chef du gouvernement, le père et le fils étaient très probablement « motivés par l’idéologie » du groupe terroriste « État islamique ».

Cette déclaration confirme la nature djihadiste de l’attentat, plaçant les services de renseignement australiens en état d’alerte maximale.

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