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La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a exhorté le chef de l’État à bloquer l’accord commercial, invoquant la « survie » des paysans français.
Le ton est grave et l’avertissement sans équivoque. Marine Le Pen a profité de sa prise de parole pour lancer un appel solennel à Emmanuel Macron concernant le traité de libre-échange avec l’Amérique du Sud.
Pour la leader du Rassemblement national, il ne s’agit plus de négocier des clauses, mais de refuser purement et simplement la signature de l’accord.
Elle estime que la validation de ce traité marquerait la fin de l’agriculture française telle que nous la connaissons.
Une « concurrence déloyale » inacceptable
Au cœur de l’argumentaire de Marine Le Pen se trouve la question des normes.
Elle dénonce une distorsion de concurrence insupportable pour les éleveurs tricolores, soumis à des règles sanitaires et environnementales drastiques.
Selon elle, ouvrir les vannes aux importations sud-américaines reviendrait à inonder le marché de produits ne respectant pas les standards européens.
Elle pointe spécifiquement du doigt le bœuf brésilien et la volaille, produits avec des substances parfois interdites en France.
La souveraineté alimentaire en jeu
Pour l’élue d’extrême droite, l’enjeu dépasse le simple cadre économique. C’est une question de souveraineté nationale.
« Il faut que le président de la République dise non, mais un vrai non », a-t-elle martelé, craignant un double discours de l’exécutif à Bruxelles.
Marine Le Pen affirme que la survie des exploitations familiales est directement menacée par les volumes d’importation prévus dans le traité UE-Mercosur.
Elle redoute que l’agriculture française ne soit sacrifiée sur l’autel des exportations industrielles, notamment celles du secteur automobile allemand vers l’Amérique latine.
Une pression politique maximale
Cette sortie intervient dans un contexte explosif. La colère du monde agricole gronde toujours dans les campagnes, prête à s’enflammer de nouveau.
En mettant Emmanuel Macron au pied du mur, Marine Le Pen cherche à se positionner comme la seule véritable alliée de la ruralité.
Elle prévient : si l’accord est signé malgré l’opposition de la France, ou si la France ne parvient pas à bâtir une minorité de blocage, les conséquences politiques seront lourdes.
Le chef de l’État se retrouve donc sous une pression croissante, pris en étau entre les exigences de la Commission européenne et la menace d’une révolte sociale majeure en France.
