Stéphane Larue
Musique

Vieilles Charrues 2026 : Aya Nakamura et Vanessa Paradis rejoignent l’affiche

Vieilles Charrues 2026 : Aya Nakamura et Vanessa Paradis rejoignent l’affiche

Douze nouveaux artistes viennent d’être confirmés pour la 34e édition du festival breton, prévue du 16 au 19 juillet 2026. Aya Nakamura, Interpol et Vanessa Paradis s’ajoutent à une programmation qui promet déjà une odyssée musicale grandiose sur la plaine de Kerampuilh.

Le choc des titans à Carhaix

L’été 2026 s’annonce brûlant dans le Centre-Bretagne.

Après avoir ouvert le bal avec des noms comme Katy Perry ou Nick Cave, les organisateurs des Vieilles Charrues ont levé le voile sur une seconde vague de douze artistes qui confirme l’ambition démesurée de cette nouvelle édition. L’objectif est clair : transformer la plaine de Kerampuilh en un carrefour mondial des musiques actuelles, naviguant entre gloires internationales et pépites locales.

Cette annonce n’est pas un simple ajout, c’est une déclaration de puissance.

Les reines de la scène entrent en jeu

Le samedi 18 juillet sera marqué par l’arrivée d’un phénomène mondial.

Aya Nakamura, l’artiste francophone la plus écoutée de la planète, viendra faire trembler les scènes bretonnes après avoir marqué l’histoire lors des Jeux Olympiques. Sa présence confirme le statut incontournable du festival sur l’échiquier pop international. Mais elle n’est pas la seule icône à rejoindre l’aventure, puisque le dimanche 19 juillet offrira un moment de grâce absolue avec Vanessa Paradis.

Une élégance rare pour clôturer le week-end.

L’interprète de Joe le Taxi apportera sa sensibilité intemporelle et sa voix iconique pour un set qui s’annonce déjà comme l’un des temps forts émotionnels du festival. Ce grand écart entre la pop urbaine conquérante d’Aya et la chanson française raffinée de Vanessa illustre parfaitement l’ADN « fédérateur » revendiqué par l’organisation.

Guitares new-yorkaises et fusions inédites

Mais les Vieilles Charrues n’oublient pas leur héritage rock.

Les fans d’indie rock des années 2000 peuvent exulter : les New-Yorkais d’Interpol débarquent le samedi avec leurs lignes de basse chirurgicales et cette mélancolie noire qui a défini une époque. C’est une prise de choix pour les puristes, qui tranche radicalement avec les expérimentations prévues le vendredi soir.

Préparez-vous à un ovni sonore.

Le festival ose le pari d’un projet hybride explosif réunissant le rappeur Vald, le producteur Vladimir Cauchemar et Todiefor. Ce n’est pas un simple concert, mais une performance commune inédite qui promet de faire monter la pression d’un cran. Dans la même veine énergique, la figure montante de la techno indus, Nico Moreno, assurera un set percutant le samedi, garantissant que la poussière de Kerampuilh ne retombera pas avant l’aube.

L’éclectisme comme boussole

La programmation refuse de choisir son camp et embrasse tous les styles.

Le dimanche, Rilès transformera la scène en terrain de jeu visuel avec son mélange unique de rap et de soul-R&B, tandis que l’engagée Suzane mêlera danse et narration électro-pop. Les amateurs de vibes plus solaires ne seront pas en reste avec le retour très attendu des patrons du reggae-dub français, Dub Inc, programmés le samedi.

L’émotion brute aura aussi sa place.

Le local de l’étape, Miossec, viendra livrer ses textes à fleur de peau le dimanche, offrant ce supplément d’âme que seul un « enfant du pays » peut transmettre au public breton. Il sera accompagné dans cette journée dominicale par Maureen, figure du dancehall contemporain aux rythmiques affirmées.

Enfin, la nouvelle garde est assurée par le mystérieux Houdi, rappeur masqué aux punchlines tranchantes (samedi), et Luiza, nouvelle voix pop à l’énergie scénique solaire (vendredi).

Il reste encore des places pour les pass Vendredi, Samedi et Dimanche, mais la billetterie risque de s’affoler rapidement face à cette affiche désormais très dense.

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