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Ce mercredi matin, des dératiseurs en grève reconductible ont déversé des cadavres de rats devant la mairie de Paris. Ils réclament une reconnaissance de l’insalubrité de leur métier et des changements dans le déroulement de leurs carrières. Rabah Brahim, représentant CGT à la ville de Paris, souhaite que les dératiseurs soient alignés sur les éboueurs et les égoutiers, en particulier avec la réforme des retraites.

Les dératiseurs demandent plus de moyens humains et financiers, car leur service a perdu 60 agents en dix ans. Leurs missions incluent la désinfection post-mortem, et ils souhaitent que les négociations engagées après la Covid reprennent avec la DRH. Selon Rabah Brahim, la priorité a été donnée à l’expertise plutôt qu’à la présence sur le terrain.

Rudolph Granier, conseiller de Paris du 18ème arrondissement, est venu rencontrer les grévistes. Une délégation a été reçue par Anne Souyris, adjointe écologiste à la maire de Paris en charge de la santé publique. Souyris reconnaît la pénibilité du métier de dératiseur et plaide pour un statut qui les protège mieux, comme les égoutiers et les éboueurs, incluant des visites médicales plus adaptées, une meilleure rémunération et la possibilité de partir à la retraite plus tôt.

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