Le parquet de Metz a ouvert une enquête pour violences aggravées et injures à caractère racial après une altercation survenue mi-août dans une salle de sport de la chaîne. L’enseigne néerlandaise présente ses excuses publiques et annonce avoir pris des mesures disciplinaires à l’encontre de son employé.
Des faits graves captés par un enregistrement audio
L’incident s’est produit dans l’une des quatre salles Basic-Fit de la capitale mosellane, le 18 août dernier. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’altercation a éclaté lors de la fermeture anticipée de l’établissement en raison d’un manque de personnel.
D’après les informations révélées par Mediapart, qui s’est procuré un enregistrement audio de la scène, l’employé aurait proféré des insultes particulièrement violentes. On entend distinctement : « tu es une merde, retourne dans ton pays, c’est mieux ». Le salarié aurait également aspergé le client d’eau froide et l’aurait contraint à sortir dévêtu du vestiaire, selon les témoignages recueillis dans l’enquête.
Une procédure judiciaire immédiatement diligentée
La victime, d’origine étrangère, s’est rapidement rendue au commissariat de police de Metz pour déposer plainte le 20 août. Thomas Bernard, vice-procureur de la République de Metz, confirme qu’une enquête a immédiatement été ouverte et confiée aux forces de l’ordre messines.
L’instruction porte sur des faits de violences aggravées et d’injures à caractère racial. Le salarié mis en cause n’avait pas encore été entendu par les enquêteurs au moment de la révélation de cette affaire, selon les dernières informations du parquet.
Basic-Fit assume ses responsabilités et réagit fermement
Face à cette polémique, la direction de Basic-Fit France a publié un communiqué sans équivoque. L’entreprise néerlandaise, leader européen du fitness avec plus de 800 salles en France, condamne « avec la plus grande fermeté l’agression survenue dans l’un de nos clubs à Metz ».
La responsable régionale de l’enseigne a personnellement rencontré la victime pour recueillir son témoignage. Un cadre dirigeant s’est également déplacé pour présenter les excuses officielles de l’entreprise au client concerné.
Une procédure disciplinaire interne est actuellement en cours contre l’employé, sans que Basic-Fit ne précise la nature des sanctions envisagées. L’entreprise réaffirme sa position : « Nous agirons toujours contre le racisme comme toute autre forme d’agression morale, verbale ou physique qui n’auront jamais leur place chez Basic-Fit ».
Que s’est-il exactement passé dans cette salle de sport messine ?
Un employé de Basic-Fit aurait tenu des propos racistes particulièrement violents envers un client d’origine étrangère lors de la fermeture anticipée de l’établissement le 18 août. Aspergé d’eau froide et contraint de sortir dévêtu, le client a immédiatement porté plainte. Un enregistrement audio authentifie la gravité des insultes proférées.
Comment l’enseigne Basic-Fit réagit-elle à ces accusations ?
L’entreprise condamne fermement les faits et présente ses excuses publiques à la victime. Une procédure disciplinaire est en cours contre le salarié mis en cause. Basic-Fit réaffirme son engagement contre toute forme de discrimination, rappelant que de tels comportements n’ont pas leur place dans ses établissements.
Quelles sont les suites judiciaires de cette affaire ?
Le parquet de Metz a ouvert une enquête pour violences aggravées et injures racistes. L’instruction, confiée aux forces de l’ordre locales, vise à établir précisément le déroulement des faits. Cette affaire s’inscrit dans un contexte national préoccupant avec plus de 9 400 crimes et délits à caractère raciste enregistrés en 2024.
