Invité ce samedi dans le portrait de la semaine, Stéphane Bern s’est livré avec franchise sur son rapport au temps qui passe. À 62 ans, l’animateur évoque l’influence bénéfique de son compagnon Yori et explique sans détour pourquoi il refuse catégoriquement de passer par la case bistouri.
À 62 ans, le spécialiste des têtes couronnées n’a jamais semblé aussi vif et passionné.
Cette énergie débordante, il la doit en grande partie à son compagnon, Yori Bailleres, de vingt ans son cadet. Celui qui partage sa vie le pousse quotidiennement à se réinventer et à ne jamais se reposer sur ses lauriers.
Lucide sur ses atouts, l’animateur confie que son partenaire agit comme un véritable miroir motivant au quotidien. Pour Yori, Stéphane est une « mine à exploiter », un geyser d’idées et de culture qu’il serait dommage de laisser dormir, incitant la star du petit écran à multiplier les défis professionnels.
Une opposition ferme au bistouri
Mais cette quête de dynamisme a une limite infranchissable.
Alors que de nombreuses personnalités télévisuelles cèdent aux sirènes de la médecine esthétique pour tenter de gommer les années, Stéphane Bern rejette cette option avec vigueur et lucidité.
Il juge même certaines interventions courantes chez les hommes, comme la correction des poches sous les yeux, totalement « ridicules ». Pour lui, pas question de tricher : il n’a rien fait jusqu’ici et promet qu’il ne fera rien, préférant rester une « pile électrique » au naturel plutôt que de figer ses traits artificiellement.
La philosophie du locataire
L’animateur préfère assumer ses rides comme des témoins précieux de son vécu.
S’il admet ressentir les inévitables douleurs physiques liées à l’âge, notamment au dos chaque matin au réveil, il accueille ces sensations avec une philosophie désarmante : c’est la preuve irréfutable qu’il est encore vivant.
Il résume sa pensée par une métaphore immobilière particulièrement savoureuse. Si le « logement » (le corps) vieillit inéluctablement avec le temps, le « locataire » (l’esprit), lui, reste éternellement jeune. Une approche mentale positive qui lui permet d’aborder la soixantaine avec sérénité et une bonne dose d’autodérision.
Toujours plus de projets
Cette jeunesse d’esprit se traduit concrètement par une actualité médiatique bouillonnante.
Loin de songer à la retraite, Stéphane Bern continue d’innover, notamment sur le numérique avec sa chaîne YouTube où il transmet sa passion de l’histoire aux nouvelles générations.
Il s’apprête également à relever un nouveau défi de taille à la télévision. L’animateur reprend les commandes de l’émission culte La Carte aux trésors, succédant ainsi à Cyril Féraud, prouvant une nouvelle fois sa capacité à explorer de « nouveaux territoires ».
