L’ouverture des ventes de billets de train pour les vacances de Noël ce mercredi matin a provoqué une affluence record sur les sites de la SNCF, avec 900 000 billets écoulés en quelques heures et des tarifs pour les dates les plus prisées atteignant déjà leur plafond légal.
✨ L’essentiel à retenir
- La SNCF a vendu 900 000 billets pour Noël en une seule matinée, un chiffre record.
- Un pic de ventes a été enregistré à l’aube, équivalent au remplissage de 10 TGV par minute.
- Sur les trajets les plus demandés, les prix des TGV Inoui et Ouigo ont immédiatement atteint leur niveau maximal autorisé.
Un démarrage sur les chapeaux de roue
Comme chaque année, l’ouverture de la billetterie pour la période des fêtes était un événement très attendu. Ce mercredi 1er octobre, les voyageurs se sont connectés en masse dès les premières heures de la matinée pour réserver leurs trajets, couvrant la période du 14 décembre 2025 au 7 janvier 2026.
Le succès a été immédiat et massif. À la mi-journée, la SNCF annonçait avoir déjà vendu 900 000 billets uniquement via sa plateforme SNCF Connect. Selon une porte-parole de l’entreprise, un pic historique a été atteint entre 6h00 et 6h15, avec 5 000 billets vendus chaque minute, « soit jusqu’à 10 TGV remplis par minute ». Cette ruée confirme la tendance des Français à anticiper de plus en plus leurs réservations pour tenter d’obtenir les meilleurs tarifs.
Des prix qui s’envolent et la colère des usagers
Malgré cette anticipation, de nombreux voyageurs ont rapidement déchanté. Sur les réseaux sociaux, la colère a grondé face à des prix jugés exorbitants dès les premières minutes. Une analyse de la plateforme Kombo, concurrente de SNCF Connect, confirme cette impression.
Selon leurs observations, « la majorité des prix sur Inoui et Ouigo sont au plafond » pour les dates les plus recherchées, notamment le week-end du 20 décembre. Par exemple, un Paris-Lyon affichait 16 TGV Inoui au tarif maximal de 113 euros, tandis qu’un Paris-Marseille atteignait 136 euros pour huit trains. Ces tarifs, fixés par l’État, représentent le prix le plus élevé que la SNCF peut légalement pratiquer.
Bordeaux et Lyon en tête des destinations prisées
La forte demande s’est logiquement concentrée sur les grandes destinations. À la mi-journée, le quatuor de tête des villes les plus plébiscitées était composé de Bordeaux, Marseille, Lyon et Strasbourg.
Cette concentration de la demande sur quelques créneaux très précis, combinée au système de tarification dynamique de la SNCF (« yield management »), explique la flambée quasi instantanée des prix. Pour les voyageurs flexibles, des tarifs plus abordables restent disponibles en dehors de ces périodes de pointe.
La concurrence comme alternative aux tarifs élevés ?
Face à ces prix plafonds, les voyageurs se tournent vers d’autres options. Sur l’axe Paris-Lyon, la compagnie Trenitalia proposait par exemple des billets s’échelonnant de 39 à 89 euros, bien en dessous des tarifs de la SNCF pour la même date.
Il est également à noter que les prix affichés ne prennent pas en compte la réduction de 30% offerte par la carte Avantage, qui peut permettre d’alléger la facture finale pour ses détenteurs.