Mark Carney officialise l’engagement du Canada à reconnaître l’État palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
Le Premier ministre canadien a annoncé ce mercredi 30 juillet la future reconnaissance de l’État palestinien par son pays. Cette décision historique sera formalisée en septembre prochain à New York.
Mark Carney a précisé que cette démarche s’appuie sur des réformes essentielles de l’Autorité palestinienne. L’engagement porte notamment sur l’organisation d’élections générales en 2026 par Mahmoud Abbas.
Dynamique européenne autour de la solution à deux États
La position canadienne s’inscrit dans un mouvement occidental croissant. Emmanuel Macron avait ouvert la voie le 24 juillet en annonçant une reconnaissance française similaire. Le ministère des Affaires étrangères français salue cette convergence diplomatique.
Le Royaume-Uni a également rejoint cette dynamique. Keir Starmer a conditionné mardi 29 juillet une reconnaissance britannique à des engagements israéliens concrets. Londres exige notamment un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Tensions diplomatiques et espoirs de paix
Cette initiative collective suscite des réactions contrastées. Tel-Aviv dénonce une « récompense au terrorisme » tandis que l’Assemblée générale de l’ONU prépare une conférence majeure sur la question.
Quinze nations ont signé une déclaration commune soutenant cette reconnaissance. Parmi elles figurent l’Australie, la Finlande et la Nouvelle-Zélande, renforçant la pression diplomatique.
Le processus s’accélère alors que 142 pays sur les 193 membres onusiens reconnaissent déjà l’État palestinien. La France et l’Arabie saoudite coprésideront une conférence internationale en septembre pour relancer la solution à deux États.
Cette reconnaissance intervient dans un contexte humanitaire dramatique à Gaza, où la population civile endure des souffrances intolérables selon les dirigeants occidentaux.
