L’ancienne figure emblématique de la presse people écope d’une peine de prison avec sursis après avoir été reconnue coupable de chantage indique Le Parisien. La septuagénaire avait menti sur l’origine de photos compromettantes de la fille de l’animatrice.
Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé sa décision ce mardi concernant Michèle Marchand, 78 ans. Cette condamnation fait suite à une affaire remontant à février 2020, où l’ex-papesse du milieu people avait orchestré un stratagème impliquant des clichés de la fille mineure de l’animatrice vedette.
L’affaire révélée au grand jour
La manœuvre de Mimi Marchand consistait à prétendre qu’un photographe inconnu tentait de commercialiser des images de la fille de Karine Le Marchand sortant de garde à vue. En réalité, ces clichés provenaient de Sébastien Valiela, un paparazzi de son réseau habituel.
L’animatrice de « L’Amour est dans le pré » avait alors versé 1 600 euros, pensant rembourser les frais engagés pour « bloquer » la diffusion. Cette somme représentait un remboursement partiel des 3 000 euros prétendument avancés par Marchand.
Une stratégie de pression dénoncée
Durant le procès, la procureure a souligné que l’accusée avait maintenu une « pression » constante sur l’animatrice après ce premier « service ». Cette attitude révélait selon l’accusation un sentiment de « toute-puissance » caractéristique de la personnalité de Mimi Marchand.
Face aux juges, l’ex-reine de la presse people s’est qualifiée « d’idiote et d’abrutie » sans pour autant exprimer de remords profonds. La défense avait plaidé la relaxe, contestant l’existence juridique d’une extorsion.
Suites judiciaires
Quelles sont les autres condamnations prononcées ? Le policier ayant fourni l’information risque deux ans avec sursis pour violation du secret professionnel, tandis que le paparazzi encourt un an pour recel.
Cette affaire est-elle liée à d’autres dossiers ? Oui, les mêmes prévenus sont également poursuivis dans l’affaire Pavlenski-Griveaux de février 2020, impliquant des vidéos compromettantes.